Kéni Piperol, skipper guadeloupéen de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, sur Captain Alternance, un Class 40 de toute beauté, 100% écologique, a passé, ce lundi 5 décembre 2022, la ligne d’arrivée de la mythique transatlantique peu après midi.
Combien étaient-ils ? Un bon millier d’enfants et d’adolescents, venus de plusieurs établissements scolaires de l’archipel pour accueillir le jeune skipper devant le MACTe.
Certains établissements sont des partenaires Kéni Piperol. Ainsi, le lycée agricole et sa section Guadeloupe Agro Campus ont préparé des petits plats à base de produits locaux que le skipper a dégusté au fil de son périple. Ils étaient là, tout comme d’autres jeunes, notamment des Maisons Familiales et Rurales, celle du Lamentin en tête.
Kéni Piperol, sitôt son Class 40aparré, s’est prêté à la curiosité des médias, s’excusant d’arriver en retard, trait d’humour pour rappeler que, parti avec les autres de Saint-Malo il y a un mois, il a mené la course pendant une journée avant l’avarie, la réparation à La Corogne, en Espagne, puis le second départ, la traversée de belle manière de l’Atlantique.
Pas fatigué apparemment, notre skipper qui a serré sa maman dans ses bras, avant de répondre à quelques questions. Non, il n’est pas fatigué, oui il a eu une bonne traversée… Un peu d’amertume après sa mésaventure qui le prive d’une meilleure place au classement ? Non, même pas. Il sait qu’il engrange de l’expérience et qu’un jour..
Kéni Piperol a sacrifié à la tradition : ti-punch, bouquet de fleur, magnum de rhum. Tout ceci offert par la Région Guadeloupe, partenaire essentiel de la course transatlantique la plus prisée au monde.
Content, le président Ary Chalus ? On s’en doute : les Guadeloupéens se sont déplacés nombreux pour chaque arrivée, le record a été battu par Charles Caudrelier, le premier skipper à poser le pied sur le ponton, il y a trois semaines, les Guadeloupéens se sont battus comme des lions et augurent le meilleur pour d’autres épreuves, pour d’autres courses.
La course au large fait partie de l’ADN des jeunes guadeloupéens, ce que voulait le président de Région.
André-Jean Vidal
