Visite ministérielle. Jean-François Carenco chez Cafés Chaulet dévasté par Fiona

Après avoir visité la marina de Rivière-Sens, à Gourbeyre, puis le quartier de Rivière-des-Pères, à Basse-Terre, sinistrés par la tempête tropicale Fiona, la semaine passée, le ministre délégué, chargé des Outre-mer, Jean-François Carenco, a poursuivi sa tournée des sites dévastés par les Cafés Chaulet, à Vieux-Habitants.

Philippe Chaulet, sinistré mais déterminé :

Cafés Chaulet, c’est une institution en Côte-sous-le-Vent. C’est une unité de production de paquets de café vendus sous la marque Cafés Chaulet, mais aussi un Musée du café.

Installé en bord de la Grande rivière des Vieux Habitants, il s’agit de quelques maisonnettes l’une pour l’accueil, l’autre pour le musée, en bois toutes les deux, et d’un hangar, comprenant sur la droite l’unité de torréfaction et mise en sachets du café, à gauche une chocolaterie, Les Suprêmes.

La boue a dévasté les deux entreprises.

Les pluies de Fiona ont tout emporté dans la nuit de vendredi à samedi 17 septembre : la Grande rivière grossie par les pluies a déferlé sur ses berges, traversant la cour, pénétrant dans le hangar. Dans le musée aussi, mais causant là moins de dégâts.

« Il y a des gens qui sont venus, malgré tout, dimanche. C’était les Journées du patrimoine. Ça fait chaud au cœur », commentait Philippe Chaulet.

Du hangar, quand le ministre et sa petite délégation sont arrivés pour se rendre compte, des salariés sortaient des brouettes de boue en une longue noria. A l’intérieur, les machines baignent dans une épaisse mare de boue, les conteneurs de café mouillé sont irrécupérables.

« En décembre, nous livrons nos clients ! »

« Nous avons une petite réserve avec du café, de quoi livrer quelques clients. Après, c’est fini. Mais, je prends le pari qu’en décembre, nous livrons nos clients. Il y aura du café Chaulet, qu’il soit produit là ou ailleurs en Guadeloupe. » Philippe Chaulet ne veut pas voir mourir sa société. Ni mettre ses douze salariés au chômage. Cette détermination a été saluée par l’ensemble des visiteurs.

Jean-François Carenco, accompagné du préfet de région Alexandre Rochatte, du secrétaire général, sous-préfet de la Basse-Terre Maurice Tubul, de conseillers, a salué une vieille connaissance, Philippe Chaulet sénior, ancien maire de Bouillante, ancien député, fondateur de la société, Philippe Chaulet junior, qui dirige la société, Edith Evrilus, représentante de la CCI IG, venue en soutien à l’entrepreneur sinistré, et la plupart des maires de la Côte-sous-le-Vent, Camille Elisabeth, maire de Pointe-Noire, Jules Otto, maire de Vieux-Habitants, Thierry Abelli, maire de Bouillante.

Entourant Philippe Chaulet et Edith Evrilus, Camille Eli;sabeth à gauche, jules Otto à droite (sans jeu de mot)

Une rapide visite des locaux sinistrés — y compris la chocolaterie fondée par une jeune Suissesse, Marianne, en 2008, bien triste avec ses salariés désœuvrés —, et le ministre, après un aparté avec Victorin Lurel, livrait ses impressions à la presse.

Rencontre avec Harry Durimel

Harry Durimel, maire de Pointe-à-Pitre, a eu une rencontre en tête à tête avec le ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François Carenco, pour faire entendre les besoins urgents de Pointe-à-Pitre en matière de finances et d’assainissement, notamment. « J’ai le sentiment d’avoir été entendu. Wait and see… », a commenté Harry Durimel optimiste.

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