Visite ministérielle. A Rivière-des-Pères, séquence émotion

Le ministre a poursuivi sa visite commencée à Rivière-Sens/Gourbeyre par une longue station à Rivière-des-Pères/Basse-Terre. Accueilli par le maire, André Atallah, ses adjoints, des techniciens de la mairie.

Le maire et le ministre à l’unisson pour réconforter la population de Rivière-des-Pères. @AJV

C’est la séquence émotion de la journée du ministre qui veut aller partout, voir tout le monde, écouter.

André Atallah explique la situation au ministre attentif. Ce dernier lui dit, d’ailleurs : « Je vais où vous me dites d’aller. J’ai du temps. Je veux voir des gens, je veux parler avec eux. je veux comprendre. »

Quand on lui dit que l’Etat ne fait rien… il argumente, explique que l’Etat est là, comme les élus (le ministre prend bien soin de jouer la cohésion), que si l’Etat ne faisait rien, il n’y aurait pas là des bulldozers, des militaires, des techniciens, si les élus ne faisaient rien, ils ne seraient pas là pour assurer des livraisons d’eau, veiller au relogement… etc.

Il y avait de l’eau à cette hauteur :

La maison de cette dame est vide. Tout a été abîmé par les flots d’eau et de boue. @AJV

Le ministre entre chez une dame qui a tout perdu. Elle montre les différentes pièces de sa maison, pièces vides. Les meubles ont été endommagés par les flots d’eau et de boue. Guy Losbar, président du Conseil départemental, André Atallah, le préfet, écoutent. Ils sont rejoints par Jean-Louis Francisque, président du SGEAG.

« Nos équipes sont sur le terrain, il y a un gros travail qui est fait, dit-il. D’ailleurs, chaque jour nous réalimentons des usagers. Il y en avait plus de 150 000 sans eau samedi, dimanche il y a eu un mieux, lundi, c’était 80 000, hier 50 000… ça avance. »

Remarquable courage que de venir ainsi dans des zones où l’eau ne coule pas depuis six jours !

Une minute de silence pour le disparu

Une intense émotion. @AJV

Le ministre poursuit ses visites domiciliaires. Il écoute, rassure. Avec une patience remarquable, il répète à chaque fois que la détresse est compréhensive quand on est confronté à de telles situations, mais qu’il faut retenir un mot important : solidarité.

Sous un manguier qui a du voir de nombreuses crues de la rivière des Pères qui gronde tout près, le ministre demande « une minute de silence pour celui qui a été emporté par les flots cette nuit-là ? »

Il a a un grand silence, une réelle ferveur. Un moment d’intense émotion à la pensée du malheureux disparu.

Les héros sont (toujours) modestes

Le ministre disparaît plus loin, entre deux maisons. André Atallah lui a signalé une dame, sauvée par deux policiers municipaux le nuit de la tempête.

La dame, très émue, capeline sur la tête, raconte comment l’eau est montée « jusqu’ici » (elle désigne sa poitrine, et elle avait très peur. « Et puis, ces messieurs, les policiers qui sont là (les deux policiers municipaux se font tout petits, dans le fond de la scène quand tout le monde se retourne pour regarder ces héros) sont arrivés, ils m’ont sauvée. Sauvée ! Sans eux, je ne sais pas ce qui serait arrivé ! »

Les deux policiers municipaux sont les héros du récit de la dame au chapeau. @AJV

La dame veut que les héros s’avancent. Ils sont modestes, comme tous ceux qui réalisent des exploits dans s’en rendre compte. Ils ont fait leur devoir. La dame insiste en regardant le ministre. Elle veut qu’on n’oublie pas les deux hommes. « Il ne faut pas les oublier ! », clame-t-elle.

Le ministre sourit. Il ne va pas les oublier, André Atallah et le préfet Rochatte non plus.

Le préfet Rochatte présente M. Pandolf au ministre. En lui disant l’importance du rôle du directeur.

Plus loin, il y a Sully Pandolf, directeur de Routes de Guadeloupe qui, comme le colonel Outtier, du RSMA, est venu voir si tout se passe bien côté déblayage sur cet norme chantier qu’est Rivière-des-Pères.

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