Vieux créoles à Paris, l’immigration dans les années 40

Commenté par Jocelyne Béroard, le documentaire Vieux créoles à Paris revient sur le parcours de quelques-uns des milliers d’Antillo-Guyanais et de Réunionnais qui ont afflué dans l’Hexagone, dès les années 1940, en quête d’une vie meilleure… A suivre ce mercredi 29 septembre, à 20 heures (heure de Guyane) sur Guyane la 1e télé.

Réalisé par Ghislaine Gadjard, Olivier Ozier-Lafontaine et Benjamin Colmon, le documentaire Vieux créoles à Paris donne la parole à Rodolphe, Gisèle, Sam ou encore Marlène. Ils ont tout quitté, leurs proches et leur territoire, pour faire des études ou trouver du travail, dans l’espoir d’une vie meilleure. Partir pour vivre mieux, évoluer, donner le maximum de chances de réussite à ses enfants… C’était l’objectif de nombreux Antillais de la fin de ces années 1940 et 1950.

L’après-guerre voit arriver en métropole une migration créole composée de jeunes isolés ou de familles entières.

Malgré les difficultés, le choc culturel, ils se sont adaptés à cette nouvelle vie, ont fait carrière, fondé des familles. Avec toujours dans le cœur un bout de leur enfance. Aucun regret, aucun remords, tous ont aujourd’hui la certitude que ce départ était indispensable pour réussir leur vie.

Avant le Bumidom…

Dans la mémoire collective, l’immigration ultramarine dans l’Hexagone commence, en 1963, avec le Bureau pour le développement des migrations des départements d’Outre-mer (Bumidom), qui a organisé la migration des Domiens.

Pourtant, cette migration intérieure vers la métropole avait commencé dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec l’arrivée de nombreux Martiniquais, Guadeloupéens, Guyanais et Réunionnais qui avaient choisi, dans l’espoir d’une vie meilleure, de tenter l’aventure métropolitaine.

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