L’UTC-UGTG et l’Association des maires de Guadeloupe ont interrompu les négociations lundi soir. Ils en étaient au point 1 d’une plateforme de revendications qui en comporte 18.
Entretemps, les uns et les autres se sont renvoyés la balle de la mauvaise foi sur la rédaction d’un accord. L’UTC-UGTG demande qu’on revoit les statuts des agents, en fonction de leur ancienneté et les revalorisations indiciaires qui vont avec. Les maires plaident l’intérêt pour une telle démarche… mais disent ne pas avoir les moyens financiers d’accorder tout et tout de suite.
Des chiffres ont couru, venant des maires : la solution du point 1 coûterait, à chaque commune, chaque année, entre 200 et 600 000 euros. On a même dit que pour certaines communes on attendrait les 800 000 euros. Pour des communes financièrement exsangues parce que mal gérées, c’est impossible à tenir.
Un maire a dit, sans pour autant vouloir être moqueur, que « à Sainte-Rose, la maire, Claudine Bajazet, paie les agents communaux une fois qu’elle a eu assez de recettes pour honorer la facture. » Ce qui veut dire qu’elle paie en mars (mi-mars) les salaires de février…
Mercredi matin, l’UTC-UGTG s’est fendue d’une vidéo pour répondre aux accusations des maires.
La vidéo :