Un milliard et demi de catholiques dans le monde ont appris la nouvelle, lundi de Pâques, au lever : leur berger, le pape François est mort, dans la résidence Sainte-Marthe, au Vatican.
Gravement malade — deux mois d’hospitalisation pour une double pneumonie —, en convalescence, le corps n’a pas tenu : dimanche, François donnait la bénédiction à la ville et au monde, quelques heures plus tard, il décédait.
Depuis lundi, ses appartements et bureaux ont été scellés, le pape François a été mis en bière. Les photos circulent sur les réseaux sociaux d’un pape mort et reposé les mains croisées sur un chapelet. Deux Suisses, casque et hallebarde, montent la garde.


Mardi soir, le corps sera transféré à la basilique Saint Pierre où il sera exposé pendant quatre jours. Samedi, ce sera la messe d’enterrement. Le temps que les cardinaux du monde entier puissent gagner Rome.
Des dizaines de chefs d’Etat sont attendus samedi : Donald Trump, Emmanuel Macron, mais pas Vladimir Poutine…
Pendant que des milliers de catholiques vont défiler devant la dépouille du Saint Père jusqu’à vendredi soir, les cardinaux, réunis en conventions, préparent les obsèques et s’entendent sur la date du conclave qui élira un nouveau pape.
Lundi prochain, le conclave pourrait débuter. Cinq cardinaux français y participeront avec droit de vote, dont un papabile, l’archevêque de Marseille, Jean-Marc Aveline, 66 ans.