Victor Venutolo : « La fermeture des boutiques est une catastrophe ! »

Fermés depuis le 1er mars, en Guadeloupe, les magasins situés dans les galeries des centres commerciaux Destreland (Baie-Mahault) et Milénis (Les Abymes) n’ouvriront pas leurs portes dans les prochains jours. Le dernier arrêté préfectoral a prolongé la fermeture des galeries. Une décision très impopulaire.

Depuis environ un mois, les galeries des principaux centres commerciaux de Guadeloupe sont à l’arrêt. Soumis à un arrêté préfectoral, les propriétaires espèrent un « revirement de situation » pour reprendre le travail.

Victor Venutolo, président de l’association des commerçants de Destreland.

« Je ne pense pas que ces mesures soient efficaces pour combattre la propagation du virus, explique Victor Vénutolo, président de l’association des commerçants du centre commercial de Destreland (Baie-Mahault). Si la maladie circulait dans les galeries, nous aurions fermé nos magasins nous-mêmes. En France hexagonale, cela fait plusieurs mois que les centres commerciaux sont fermés, pourtant, on connaît une troisième vague encore plus virulente. Nous sommes décontenancés, dépités et en colère. Nous ne comprenons pas cette décision. »

« Les banques commencent à frapper à nos portes »

Outre l’aspect sanitaire, les commerçants dénoncent une situation économique compliquée qui n’a pas encore été réglée par l’exécutif.

« Nous essayons de faire comprendre à l’exécutif que c’est une catastrophe. Le gouvernement a pris des arrêtés qui ont stoppé nos rentrées d’argent, mais rien n’a été fait pour empêcher nos sorties d’argent. Je paye toujours mon loyer, l’eau, l’électricité… L’Etat a parlé de certaines aides, mais elles n’ont pas encore été annoncées pour le moment. Nous ne savons pas à quelle sauce nous serons mangés. Les Prêts garantis par l’Etat sont remboursables à partir du mois de mars, donc les banques commencent à frapper à nos portes», ajoute Victor Vénutolo.

Face à cette situation, les commerçants ont décidé de faire remonter leurs griefs à l’Etat. Selon les commerçants, la fermeture des magasins et des galeries a mis directement ou indirectement plus de 1 000 personnes au chômage à Destreland.

Tafari Tirolien

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