Victoire Jasmin, « Kothy », est sénatrice (PS) de la Guadeloupe. Depuis le début de la crise sociale, elle a régulièrement, au Sénat et ailleurs, dit ce qu’elle pensait. C’est une femme de caractère, directe. Cependant, elle affirme avoir été menacée, à plusieurs reprises. On lui reproche ses prises de positions. Deux plaintes ont été déposées. Mais, les menaces, affirme-t-elle, sont toujours là.
Elle s’exprime, ici, comme elle l’a fait sur ses réseaux sociaux et en direct sur des chaînes de télévision, ici et ailleurs, comme sur des radios.
« Je suis sénatrice et j’ai toujours été en contact avec les forces de l’ordre et ce, même avant d’occuper cette fonction, parce que j’ai été élue déléguée à la Sécurité.
J’ai eu l’occasion de rencontrer un des représentants syndicaux de la Police, M. Abdallah, qui a souhaité mon soutien pour demander des moyens humains pour la Police Nationale. Ce n’était pas encore M. Darmanin, c’était en 2018.
Donc, c’était son prédécesseur. J’assume tout ce que je fais, ce que j’écris et ce que je dis. Malgré les menaces. Non, je n’ai jamais écrit à M. Darmanin !
J’ai dénoncé sur les médias (RCI) l’arrivée des agents du Raid quand je l’ai appris, mais a posteriori je reconnais qu’il était important de renforcer les moyens compte tenu des effectifs limités de la Guadeloupe et de l’ampleur des violences de toutes sortes que j’ai toujours dénoncées.
Mon courrier de demande de moyens a été rendu public, en toute transparence depuis des années, sur un bilan qui a été transmis aux élus et mis sur Facebook et sur Whatsapp.
J’ai fait mon travail. La justice doit faire le sien.
J’ai, depuis des années, réalisé des actions de prévention en qualité de présidente de Fédération de parents d’élèves. J’ai déjà travaillé en qualité de fonctionnaire de la fonction publique hospitalière.
Je dénonce les violences et les menaces. Je dénonce et condamne fermement les saccages des entreprises et les dégradations des écoles, les incendies, les vols, les barrages…
J’ai rencontré récemment des jeunes de l’association DMJ.
Comment peut-on dire que j’ai envoyé tuer des Guadeloupéens !
Je rejette les mensonges et les manipulations liées à la méchanceté. J’ai déposé deux plaintes en décembre 2021.
Aujourd’hui, je suis renforcée dans mes convictions malgré les mensonges. Je suis bien là et serai toujours là. Je continuerai à être en contact avec tous ceux qui auront à jouer un rôle important pour retrouver la paix et la sérénité en Guadeloupe. »
