Vers la création d’un pôle d’experts guadeloupéens en risques naturels majeurs

Christian Anténor-Habazac, Jean-Marie Flower, Luc Reinette, Robert Fontès et Bruno Benjamin.

Ce lundi 8 février, des experts en risques naturels ont annoncé leur intention d’organiser une série de conférences. Leur objectif est d’aboutir à la création d’un pôle d’experts guadeloupéens que l’on pourra consulter sur les questions des risques naturels majeurs.

Séismes, cyclones, tsunamis ou encore éruption volcanique, la Guadeloupe peut être la proie de différentes catastrophes naturelles. Un groupe d’experts a décidé de réunir ses compétences pour constituer un pôle guadeloupéen au service de la prévention et de la société.

La première conférence de presse, qui s’est tenue, ce 8 février, a réuni des élus de Petit-Bourg et de Pointe-à-Pitre. Elle a permis aux experts d’expliquer l’importance de la préparation civile en cas de catastrophes naturelles.

Ainsi, les experts ont donné des indices pour repérer l’arrivée d’un tsunami, mais aussi des conseils pour se préparer au passage d’un cyclone ou à l’arrivée d’un « Big One », un énorme séisme.

8 février 1843…

La date de cette première conférence a d’ailleurs été choisie avec précaution, car le 8 février est la date d’anniversaire du dernier Big One connu en Guadeloupe, survenu en 1843 (plus de 8 sur l’échelle de Richter, plus de 3 000 morts).

Selon les experts, la longue histoire de la Guadeloupe et des Guadeloupéens avec les catastrophes naturelles fait croire à la population qu’elle connaît ces phénomènes. Pourtant, de nombreuses techniques pratiquées par nos aînés pour se protéger de ces aléas climatiques ont disparu de nos mœurs.

Le collectif d’experts a annoncé une série de conférences-débats. La prochaine sera organisée le 11 mars, date d’anniversaire du séisme qui avait entraîné un tsunami au Japon, le 11 mars 2011.

Tafari Tirolien

Préserver l’environnement pour mieux se protéger

Pour se protéger des catastrophes naturelles, la première action serait de prendre soin de la biodiversité de l’archipel, afin de combattre le réchauffement climatique. Pour les experts, une biodiversité forte et protégée est la clé de la protection contre les aléas climatiques. Le réchauffement climatique au contraire, augmente les aléas climatiques et leurs violences.

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