Variole du singe. Un chien contaminé, l’OMS inquiète

Le virus de la variole du singe.

Pour éviter que le virus ne se propage rapidement des animaux domestiques aux animaux hors du foyer, notamment aux rongeurs, l’OMS rappelle que la « gestion des déchets est essentielle. »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé mercredi 17 août les personnes infectées par la variole du singe à éviter d’exposer les animaux au virus.

En effet, le 10 août, un premier cas de transmission de la variole du singe d’un être humain à un chien a été révélé dans le journal médical The Lancet : deux hommes qui étaient contaminés ont transmis le virus à leur lévrier. C’était à Paris.

Les experts, a rappelé l’OMS, étaient conscients d’un risque de ce type de transmission. Les agences de santé publique demandaient d’ailleurs aux personnes infectées de « se tenir éloignées de leurs animaux domestiques » pour éviter de les contaminer.

Si le virus évolue, le spectre
d’une nouvelle catastrophe sanitaire

La principale préoccupation de l’OMS face à la variole du singe est que les animaux vivant en dehors d’un foyer domestique soient contaminés.

En effet, un patient peut transmettre la variole du singe à son animal domestique. Celui-ci, en se promenant pour faire ses besoins, peut contaminer d’autres animaux, domestiques ou pas.

Pour réduire le risque de contamination de rongeurs (notamment les rats) et d’autres animaux (chiens, chats, écureuils) en dehors du foyer domestique, la gestion des déchets est essentielle, a alerté l’OMS. 

Le dernier bilan de l’OMS fait état 31 665 cas de variole du singe, dont 12 décès, dans le monde. 

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