En Guadeloupe, après deux samedis de manifestation contre la vaccination obligatoire et le « pass sanitaire », les organisations syndicales et citoyennes ont été rejointes par des mouvements culturels et politiques. D’une même voix, ils protesteront à Basse-Terre, samedi 31 juillet.
La vague de contestation suscitée par l’annonce d’Emmanuel Macron, le 12 juillet, n’est pas près de s’éteindre. L’obligation vaccinale pour les soignants et l’élargissement du « pass sanitaire » ne passent décidément pas.
En Guadeloupe, dès le 17 juillet, l’appel à la mobilisation lancé par l’UTS-UGTG a été largement entendu par d’autres organisations syndicales, associations citoyennes et des Guadeloupéens de tous bords qui souhaitaient eux aussi contester ces mesures. Samedi 24 juillet, pour le deuxième « round », ils étaient plus de 5000 manifestants dans les rues de Pointe-à-Pitre et des Abymes, à dire « non » à l’obligation vaccinale et « non » au « pass sanitaire ».
« Nous défendons notre droit à la vie ! »
Claudine Maraton, Secrétaire générale de l’UTS-UGTG
Aujourd’hui, ils constituent un collectif d’une trentaine d’organisations syndicales (CFTC, FO, UGTG, UNSA, Solidaires Guadeloupe, Sud PTT Gwa…) et associations (Akiyo, Cippa, Doubout pou dlo an nou, FKNG, Mas mawon, Mouvman Nonm, Paree, PCG, Sentinelles Guadeloupe, Travayè é péyizan, Voukoum…) unies pour dénoncer l’obligation vaccinale et le « pass sanitaire ».
« En 2020, pendant la pandémie de Covid-19, des soignants sont morts pour avoir fait leur travail et aujourd’hui, on nous attaque dans notre droit à la vie. Nous n’accepterons pas ce diktat », a annoncé Claudine Matignon, Secrétaire générale de l’UTS-UGTG.
En prévision de la nouvelle journée de mobilisation, samedi 31 juillet, à 8 h 30, à Basse-Terre (rond-point des chevaux), un meeting sera organisé, ce jeudi 29 juillet, à 19 heures, devant le Palais de la mutualité (Pointe-à-Pitre).
Cécilia Larney
