Condamné à 41 mois de prison en 2020, un ancien agent du département des licences et de la consommation, a gagné son procès en appel mercredi 30 mars 2022. Il avait été accusé d’avoir pratiqué du chantage sexuel sur une femme immigrée en lui demandant d’avoir des relations sexuelles avec lui en échange de ne pas signaler son statut d’immigrante illégale.
Le 16 décembre 2019, il avait été reconnu coupable de corruption, de sollicitation de pot-de-vin et de chantage. Ce mercredi 30 mars 2022 il a été déclaré non-coupable en appel.
La Cour d’appel du 3e circuit qui était chargée de juger l’affaire a affirmé que les preuves présentées au procès étaient insuffisantes pour confirmer les accusations portées. Pourtant, il y a avait des appels téléphoniques dans lesquels on pouvait entendre l’accusé Robert Defreitas demander des relations sexuelles à une femme en échange de ne pas signaler son statut d’immigrante illégale.
D’autres appels ont été présentés à la Cour prouvant que l’accusé à appelé la victime à plusieurs reprises, avant de tenter de dissimuler ces appels de différentes manières. Lors de son procès, l’accusé n’a pas nié avoir demandé des faveurs sexuelles en échange de son service.
Alors pourquoi n’a-t-il pas été condamné ? La Cour du 3e circuit a affirmé que les actions de l’accusé sont « ignobles » et « répréhensibles », mais qu’il ne s’agit pas de corruption. Robert Defreitas a gagné son procès en raison des chefs d’accusations inappropriés retenus par le procureur.
Les autres chefs d’accusations ont été selon la Cour, « compromis » par le chef d’accusation de corruption, ce qui explique la décision de la Cour de l’acquitter. Dans un communiqué de presse, l’avocat de Robert Defreitas, Richard Della Fera a déclaré que la décision de la Cour du 3e circuit était « un triomphe pour l’état de droit. »
Source : Virgin Islands Daily News