En Guadeloupe, le Plan Régional d’Insertion des Travailleurs Handicapés (PRITH) va connaître une nouvelle impulsion.
Les partenaires de la coordination en matière d’inclusion des personnes en situation de handicap ont signé, vendredi 18 décembre, une nouvelle convention-cadre. Ce nouvel accord devrait offrir aux travailleurs concernés un parcours plus fluide, plus sécurisé et plus efficient pour s’insérer dans le milieu professionnel. Il prévoit notamment un élargissement du partenariat, un renforcement des synergies et des pratiques de mutualisation, ainsi qu’un développement des liens avec les acteurs économiques.
Optimiser l’emploi des personnes en situation de handicap
« Par cette convention, a expliqué Sébastien Cauwel, secrétaire général de
la préfecture de Guadeloupe, il s’agit de
mobiliser des services publics de l’emploi et d’améliorer l’efficacité du travail en
commun afin d’optimiser l’employabilité des personnes handicapées. »
La
Guadeloupe connaît un certain retard en matière d’emploi pour ce public particulier. Les signataires des accords communs souhaitent
que tout le monde joue le jeu : entreprises
privées, services publics, collectivités, organismes chargés de l’insertion…
Un grand retard à combler
La loi prévoit que toute entreprise d’au moins 20 salariés doit employer des personnes en situation de handicap dans une proportion de 6% de l’effectif total de l’entreprise. Or, en 2019, en Guadeloupe, le nombre de travailleurs handicapés était seulement de 481, soit un taux de 2,64% d’emplois directs. 17,5% des entreprises n’ont effectué aucune action positive en ce sens…
En 2019, sur les 60 260 demandeurs d’emploi recensés en Guadeloupe, 2 380, soit 3,9%, souffraient d’un handicap (visible ou invisible). « Nous travaillons à faire évoluer le regard sur le handicap, indique Mme Custos, directrice de Cap Emploi. Les choses s’améliorent. »