Un protocole d’accord trouvé au bout de 11 heures de négociations

Un protocole d’accord a été signé entre le collectif d’organisations professionnelles et les organismes de l’Etat. Le protocole a été signé à 21 heures après plus de onze heures de négociations. Le président du collectif, Jean-Yves Ramassamy, a toutefois précisé que la signature ne signifie pas encore que les barrages seront levés.

Il a fallu plus de onze heures de négociations pour obtenir un protocole d’accord. La journée a commencé aux alentours de 9 heures. Le préfet, le président du Conseil Régional, la présidente du Conseil Départemental, et des parlementaires ont reçu le collectif afin de pouvoir répondre à ses demandes. Les négociations ont été interrompues à de nombreuses reprises afin d’examiner et d’analyser les propositions faites par les représentants de l’état.

L’accord stipule une suspension immédiate des ATD, ainsi qu’une suspension des charges fiscales et sociales des entreprises. Concernant le conflit des sablières, l’accord stipule qu’une réunion doit être organisée dans les plus brefs délais pour faciliter une fin de conflit.

La tête près du bonnet

L’aboutissement « positif » comme le précise Jean-Yves Ramassamy aurait pu ne jamais voir le jour. En fin d’après-midi, les deux camps se mettent d’accord sur une solution concernant la demande du collectif d’obtenir l’annulation des charges fiscales. Le préfet précise qu’une telle décision n’est pas de son ressort, mais de celui du Parlement.

Les deux camps décident alors de rédiger une lettre à l’attention du Premier ministre expliquant la demande du collectif. Cependant, moins d’une heure après l’envoi de la lettre, le ministre des Outre-mer décide de répondre dans un communiqué de presse. Dans ce communiqué de presse, Sébastien Lecornu demande la levée des barrages.

Le collectif répondra à ce communiqué par une lettre rédigée dans la foulée, qui correspondra à une nouvelle interruption des négociations. Les deux parties finiront par se mettre d’accord aux alentours de 21 heures, dernier rebondissement d’une longue journée.

Un accrochage
avec Moun Gwadloup

À la sortie de la réunion, les membres du collectif ont été interpellés par Moun Gwadloup, qui ont reproché aux patrons d’avoir bloqué la Guadeloupe pour servir leurs intérêts personnels. Selon eux, le collectif d’organisations professionnelles aurait dû inclure dans les négociations des problématiques qui concernent la société guadeloupéenne telle que les problèmes d’eau ou le port du masque pour les enfants à l’école.

Tafari Tyrolien

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