Un collectif de l’université de Fouillole appelle à la grève générale

Réunis, ce mardi 2 mars, en assemblée générale, le Collectif de la lettre ouverte, composé d’enseignants-chercheurs, membres du personnel de l’université et d’étudiants, soutenus par de nombreux syndicats, a voté la grève à l’unanimité. Elle devrait être effective à partir du 9 mars.

Symbole des tensions qui animent l’université des Antilles depuis de nombreux mois, l’assemblée générale organisée par le Collectif de la lettre ouverte a failli ne pas avoir lieu. En cause, un problème de salle. L’amphithéâtre réservé une semaine à l’avance selon le collectif a été déclaré « indisponible » par la direction qui stipule qu’il doit y avoir des travaux. L’échange a été houleux entre les deux partis jusqu’à une échauffourée entre les membres des deux camps.

Une fois la tension retombée, l’assemblée générale s’est déroulée suivant trois points principaux :

  • la souffrance au travail
  • la modification des statuts adoptés la semaine dernière
  • le fonctionnement dit « dictatorial » de la direction de l’Université, des Antilles

Le Snesup-FSU a organisé une assemblée générale conjointe entre le pôle Guadeloupe et le pôle Martinique pour convenir de la marche à suivre sur les deux territoires.
Concernant la souffrance au travail, les enseignants-chercheurs porteurs de la lettre ouverte envoyée à l’Université des Antilles, il y a un peu plus d’un an, déclarent subir des pressions et des décisions arbitraires depuis leurs implications dans cette démarche. Le Collectif avait écrit un mémorandum pour dénoncer les dysfonctionnements de l’Université.


D’autre part, le Collectif a mis l’accent sur les nouveaux statuts adoptés la semaine dernière et qui pourraient causer une scission entre le pôle de Martinique et le pôle Guadeloupe. Basée sur une alternance entre les deux pôles, la présidence selon les nouveaux statuts n’observera plus cette règle. Une décision qui pourrait entraîner la Martinique à se dissocier de la Guadeloupe, selon le Snesup-FSU.

L’assemblée générale a également permis de dénoncer le « comportement dictatorial » de la présidence de l’Université des Antilles, un comportement qui selon le Collectif serait la raison des fermetures de filières jugées abusives, et « le sabordement du processus d’accréditation des recherches des enseignants-chercheurs ». Le Collectif de la lettre ouverte a donc appelé à la grève à l’instar du personnel du CROUS en grève depuis ce lundi 1er mars 2021.

Tafari Tirolien

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