Le laboratoire du Centre hospitalier de l’Ouest guyanais est équipé d’un nouvel appareil de biologie moléculaire : le Cobas Roche 5 800.
Pour faire face à la très forte prévalence des Infestions sexuellement transmissibles (IST), ce nouvel équipement permettra de réaliser de grosses séries de bilans d’infections sexuellement transmissibles, Covid-19, VIH, recherche du papillomavirus. « Nous aurions pu réaliser toutes ces analyses avant, mais cet appareil va nous permettre de faire de très grosses séries, explique le Dr Jean-François Carod, chef de service du laboratoire. En cas d’épidémie, nous pourrons mieux travailler. Nous pouvons aussi mieux répondre aux besoins énormes en termes d’IST. Cet appareil va nous permettre d’abattre de la quantité pour faire face à la très forte augmentation de demandes de bilans IST et la très forte prévalence des IST dans l’Ouest. »
« Pendant le Covid, il y a eu un relâchement sur les IST. »
Cet appareil ultraperformant en matière de technologie moléculaire est à la fois simple, robuste et très moderne. « C’est ce qu’on fait de mieux dans les règles de l’art actuellement, poursuit Dr Jean-François Carod. Nous sommes les premiers à être équipés de cette technologie aux Antilles-Guyane. L’Ouest guyanais se dote d’un outil extrêmement performant pour répondre à la demande : PCR des maladies infectieuses, respiratoires comme la grippe, le Covid, voire la tuberculose, les IST, le VIH. Cet appareil peut détecter les arboviroses ou des maladies associées au VIH comme le CMV (cytomégalovirus). Cet outil répond aux problèmes des maladies infectieuses très présentes en Guyane et notamment dans l’Ouest. L’appareil permet de répondre à la croissance démographique du territoire et à la pression : pendant le Covid, il y a eu un relâchement sur les IST et nous découvrons actuellement énormément d’IST. »
