Trois millions d’euros pour les mangroves de la Caraïbe

Par l’intermédiaire de l’AFD, la France s’engage à verser 3 millions d’euros pour la restauration des mangroves au sein de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales (OECO).

Les Nations Unies ont désigné le 2 février comme la Journée mondiale des zones humides. L’occasion de sensibiliser le public à l’importance des zones humides et à la nécessité de les préserver, notamment en raison de leur dégradation rapide au cours des dernières décennies. « Près de 90 % des zones humides du monde ont été dégradées depuis les années 1700, souligne worldwetlandsday.org. Nous perdons les zones humides à un rythme trois fois plus rapide que les forêts. Les zones humides sont des écosystèmes d’une importance capitale qui contribuent à la biodiversité, à l’atténuation et à l’adaptation aux effets du changement climatique, à la disponibilité de l’eau douce».

La Secrétaire d’Etat, Chrysoula Zacharopoulou, à Sainte-Lucie

Au cours des 50 dernières années, environ 35 % des zones humides du monde ont disparu, rasées par des bulldozers pour des projets de construction, ou remblayées. Cette année, la Journée mondiale des zones humides avait pour thème, Il est temps de restaurer les zones humides.

A cette occasion, Chrysoula Zacharopoulou, Secrétaire d’État auprès de la Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, a visité l’une des principales zones humides de Sainte-Lucie, la mangrove de Marigot Bay, à Sainte-Lucie.

« Un impact positif sur la région. »

Emmanuel Chamberlain, chef du service Environnement, à l’OECO.

« Par l’intermédiaire de l’AFD, Agence française de développement, la France va financer un programme de restauration des mangroves en partenariat avec l’OECO à hauteur de 3 millions d’euros en 2023, a-t-elle annoncé. L‘OECO a un programme très ambitieux en matière de développement durable : nous sommes totalement alignés avec le président Macron sur la question du changement climatique et de la protection de la biodiversité. »

Emmanuel Chamberlain.

Une annonce qu’Emmanuel Chamberlain, chef du service Environnement et Développement Durable de l’OECO, n’a pas manqué de saluer. « Cette initiative aura un impact positif sur les conditions de vie dans la région, a-t-il déclaré. Nous nous félicitons de l’accent mis sur les priorités environnementales par le gouvernement français. Au-delà de la protection de l’environnement, il s’agit pour nous de s’assurer de la pérennité des activités économiques et du bien-être social de nos populations. »

Secrétaire générale de la Convention sur les zones humides, Dr. Musonda Mumba a rappelé que les zones humides, vitales pour la vie humaine, sont aussi cruciales pour l’agriculture et la pêche.

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