Triste nouvelle pour la Martinique. Frédérick Limol, qui a tué trois gendarmes dans le Puy-de-Dôme, en Auvergne-Rhône-Alpes, avant de se donner la mort, était d’origine martiniquaise.
Le drame s’est déroulé dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 décembre. Agé de 48 ans, Frédérick Limol était un ancien militaire, issu de l’école des officiers de réserve. Il vivait dans une ferme, dans un village près de Saint-Just, dans le Puy-de-Dôme. Informaticien de haut niveau, il avait récemment décidé, bouleversant sa vie, de fermer son entreprise et de se lancer dans une formation d’élagueur.
Une scène de guerre
Tout commence avec une dispute conjugale. Frédérick Limol aurait frappé son ex-femme qui déclenche l’alerte, tandis que celui-ci met le feu à leur ferme. Arrivés sur les lieux, les gendarmes découvrent une scène de guerre. Frédérick Limol est surarmé, sa femme sur le toit de leur maison en flammes. Les gendarmes sont contraints de faire appel à des renforts. Les choses vont vite tournés au drame, après que Frédérick Limol ayant fait feu sur les gendarmes en tue trois et en blesse un autre.
Couteaux, fusil d’assaut, gilet pare-balles
La femme, elle, est mise hors de danger. Frédérick Limol prend alors la fuite et après un peu plus d’un kilomètre de route s’encastre dans un arbre. Peu de temps après, son corps est retrouvé à proximité de son véhicule avec une perforation du tympan droit. Il se serait suicidé. Frédérick Limol avait quatre couteaux à la ceinture, une arme Glock et un fusil d’assaut semi-automatique, avec silencieux, torche et système de visée laser. Il portait un gilet pare-balles.
Selon les précisions de profil, Frédérick Limol aurait été catholique très pratiquant, survivaliste et avait suivi des stages d’entrainements de survie. Depuis 2012, de l’aveu de son ex-épouse, il était persuadé de la fin du monde.
Rodolf Etienne
