Un bateau de 100 mètres de long, toujours non identifié, qui git la coque retournée, relâche depuis jeudi 8 février, des tonnes hydrocarbures après un naufrage. Le Premier ministre de Trinidad et Tobago a déclaré l’état d’urgence dimanche 11 février.
Lundi 12 février, la marée noire qui touche les côtes de Trinidad-et-Tobago après ce naufrage n’est toujours « pas sous contrôle… Le nettoyage et la réhabilitation ne pourront commencer que lorsque la situation sera sous contrôle », a déclaré lors d’un point de presse, dimanche 11 février, le Premier ministre, Keith Rowley.
Le navire, un bateau, une poubelle, sans pavillon de 100 mètres de long, n’a toujours pas été identifié. Il se nommerait Gulfstream. On ne sait pas à quel armement il appartient. De même, aucun appel d’urgence n’a été envoyé par l’équipage au moment du naufrage. La bateau, selon certaines informations maritimes, était censé transporter du sable et du bois. Chavirant au large du parc écoindustriel de Cove, au sud de l’île de Tobago, la bateau a été drossé par les courants vers le rivage.
« Nous ne savons pas à qui appartient ce bateau. Nous n’avons aucune idée de là d’où il venait, pas plus que nous savons ce qu’il contient, a expliqué Keith Rowley, qui n’exclut pas que le bateau ait pu servir à des trafics. Nous ne savons pas si c’est un cargo, un pétrolier ou une barge car seule la quille est visible et les éléments physiques permettant de l’identifier sont sous l’eau. »
Depuis que la situation économique du Venezuela est instable, des centaines de navires errent auprès des côtes pour embarquer ou débarquer des cargaisons parfois à la limite de la légalité du commerce international.
A cette heure 15 km de côtes sont touchés sur Tobago. En plus d’impacter l’écosystème local, cette marée noire menace des recettes touristiques vitales pour l’économie domestique de l’île. En effet, le pays s’apprête à accueillir des milliers de touristes pour la saison du carnaval. Or de nombreux complexes touristiques et hôtels sont touchés : les plages sont polluées.
