Ils avaient demandé l’asile politique à l’état de Trinidad-et-Tobago.
Malgré ces demandes effectuées par les Vénézuéliens menacés d’expulsions et par leurs proches, plusieurs dizaines de personnes ont été expulsées de Trinidad-et-Tobago au cours de la journée de mercredi 20 septembre 2023. De nombreuses personnes de nationalité ou d’origine vénézuélienne s’étaient réunies devant l’ambassade du Vénézuela à Port-of-Spain pour manifester contre cette décision.
Plusieurs Vénézuéliens avaient en effet reçu l’ordre de se rendre à l’ambassade avec leurs enfants et leurs femmes afin qu’ils puissent être expulsés, en assurant que les enfants soient expulsés avec leurs mères.
Les Vénézuéliens ont été placés dans des bus qui ont pris la direction de l’héliport de Chaguaramas, d’où le rapatriement au Vénézuela prendra son départ. Les bus ont été suivis et sécurisés par les services de police de Trinidad-et-Tobago.
Selon les premiers rapports, ce sont plus de 50 personnes qui ont été expulsées ce mercredi. Ces expulsions qui ont concerné des enfants nés à Trinidad-et-Tobago, ont fait réagir de nombreuses personnes. L’avocat Criston J Williams, directeur de la Quantum Légal Foundation estime que ces expulsions sont une « honte » pour le gouvernement de Trinidad-et-Tobago.
Il estime qu’elles sont d’ailleurs une violation de la convention des droits de l’homme et de l’enfant, car un enfant de 9 mois né à Trinidad a été expulsé. « Cela peut entrainer des répercussions juridiques », a-t-il affirmé.
Source : Trinidad Express
