Au mois d’octobre 2022, des agents de police de Trinidad-et-Tobago se sont rendus à la Barbade pour arrêter Brent Thomas, accusé de possession d’armes prohibées et de trafic d’armes.
Mercredi 24 juillet 2024, le gouvernement de Trinidad-et-Tobago a admis que cette arrestation effectuée à la Barbade était « illégale ». L’année dernière, le juge Devindra Rampersad avait statué que l’action des policiers était illégale et avait abandonné les poursuites.
L’avocat du procureur général a expliqué que les policiers de Trinidad-et-Tobago aurait dû transférer leur mandat d’arrêt aux membres des forces de l’ordre de la Barbade afin qu’ils mènent l’arrestation. De plus, les policiers de Trinidad-et-Tobago étaient tenus, conformément à la loi en vigueur, d’obtenir une extradition de la Barbade vers Trinidad, afin de ramener Brent Thomas devant la justice trinidadienne. En faisant l’arrestation eux-mêmes, ils se sont rendus coupables d’action illégale.
L’avocat principal du procureur général de Trinidad-et-Tobago a cependant affirmé qu’il estime que les reproches auraient dû se concentrer sur Suzette Martin, qui était surintendante principale de la police et en charge de l’opération.
Pour lui, le gouvernement ne devrait pas avoir la responsabilité de cette arrestation illégale. Des armes illégales ont été retrouvés au sein de l’entreprise de l’accusé (un stand de tir) par les agents le lendemain de l’arrestation.
Source : Trinidad Express