Il n’est pas nécessaire de déclarer l’état d’urgence au sujet de la violence, affirme un officiel.
« Le problème qui existe à Trinidad-et-Tobago est différent de celui qui existe à la Jamaïque », a expliqué Jacob McDonald le commissaire de police par intérim de Trinidad-et-Tobago. Invité pour s’expliquer sur les chiffres record d’homicides enregistrés au cours de l’année 2022, le commissaire a estimé qu’il n’était pas nécessaire de déclarer l’état d’urgence sur le territoire en raison de cette montée des homicides. Il estime que les meurtres concernent plusieurs régions et l’état d’urgence affectera l’ensemble de l’archipel car il n’y a pas de zones claires à verrouiller.
Contrairement à la Jamaïque où la violence et la délinquance concerne des zones facilement identifiables, l’état d’urgence et le verrouillage de certaines villes ou quartiers ne serait pas la meilleure solution pour Trinidad-et-Tobago.
Le commissaire a, par la suite, détaillé la nature des homicides afin d’expliquer l’augmentation connue au cours de l’année. Selon lui, l’arrivée et l’augmentation de l’utilisation des armes automatiques ont un rôle prépondérant sur l’augmentation des blessures par balles.
En effet, selon les chiffres de la police, les 39 fusillades impliquant des armes à feu de « grande puissance » ont causé 129 morts dont 93 homicides. Le commissaire a précisé qu’il y avait des incidents de doubles, triples et quadruples meurtres qui sont principalement dus à l’utilisation de ces armes automatiques.
Le commissaire a révélé que tous les chefs des dix divisions de police de Trinidad-et-Tobago ont prévu de se réunir afin de définir un plan d’action qui aura pour but de ralentir les homicides jusqu’à la fin de l’année 2022.
Source : Trinidad Express
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