Le Docteur Keith Rowley, Premier ministre de Trinidad et Tobago, a pris la parole mardi 10 janvier 2023 pour défendre la décision du gouvernement qui a nommé Christine Kangaloo au poste de présidente du Sénat.
Selon lui, les détracteurs de la nouvelle présidente n’ont pas d’argument réel pour critiquer cette nomination à laquelle ils s’opposent par « idéologie politique pure ». Parmi les détracteurs de Christine Kangaloo, les plus véhéments sont les membres de l’opposition du United National Congress.
Le sénateur Wade Mark s’était exprimé récemment pour affirmer que la nomination de Kangaloo était « un danger pour la démocratie ». Pour Keith Rowley, la déclaration du sénateur relève « d’une action dictée par la peur », lors de son discours prononcé au centre diplomatique de St Ann, il a affirmé que la volonté du sénateur était d’inciter la population a s’opposer au choix et aux actions du gouvernement.
Le Premier ministre s’est ensuite appuyé sur la constitution pour prouver que la nomination de Christine Kangaloo était faite dans les règles.
En effet, la loi exige que lorsqu’un membre du Sénat ou de la chambre des représentants est élu président son siège devient alors vacant. Le Premier ministre a également pris le soin de rappeler qu’un cas similaire a déjà eu lieu dans l’histoire politique de Trinidad-et-Tobago lors de l’année 1997.
Une anecdote choisie méticuleusement car elle concerne notamment l’actuelle chef de l’opposition Kamla Persad-Bissessar qui avait alors signé un formulaire pour permettre la nomination de l’ancien ministre Robinson.
Source : Trinidad Express