Frank Seepersad, un juge de la Haute Cour de Trinidad-et-Tobago, estime que l’Etat pourrait être du mauvais coté de la loi concernant l’arrestation et la détention de migrants qui sont actuellement détenus à l’héliport de Chaguaramas.
Le juge a expliqué, mercredi 26 juillet, que l’arrestation et la détention des migrants qui a durée plusieurs mois était pas conforme aux lois car l’héliport n’est pas un centre de détention.
Au départ, les migrants avaient été placés dans l’héliport afin de respecter une quarantaine en raison de la pandémie de Covid-19. Cependant, cette quarantaine s’est clairement changée en détention.
Le juge en faisant cette déclaration donnait raison au collectif d’avocats qui représentent les migrants vénézuéliens qui ont été arrêtés. Un migrant vénézuélien, Tarek Soriti Benitez, est représenté par l’un des avocats du collectif qui a affirmé que son client était encore détenu.
L’avocat, a précisé que le ministère de la sécurité nationale et son ministre Fitzgerald Hinds avait rédigé une lettre daté du 25 juillet qui officialisait le changement de statut de l’héliport qui devenait un centre de détention.
Selon le juge, l’Etat doit prendre une mesure concrète concernant la situation des migrants vénézueliens. L’avocat de Tarek Soriti Benitez demande au gouvernement de payer les frais de justice de son client.
Source : Trinidad Express