Christine Kangaloo, présidente du Sénat, démissionne.
Dans la tourmente depuis quelques semaines, et accusé d’avoir injustement été nommée à la tête du Sénat par l’opposition politique, Christine Kangaloo a finalement démissionner de son poste mardi 17 janvier 2023.
La décision de Christine Kangaloo est étonnante d’autant plus qu’elle arrive quelques jours avant la réunion du Collège électoral qui aura lieu ce vendredi 20 janvier. Pour rappel, cette réunion devra élire le prochain président de la République qui succédera à Paula-Mae Weekes.
Christine Kangaloo a cependant décidé de démissionner alors qu’elle n’avait aucune obligation légale de le faire. L’opposition politique qui contestait sa nomination ne pouvait pas légalement la faire partir car sa nomination était légale et conforme à la constitution de Trinidad-et-Tobago.
Selon les médias locaux, Christine Kangaloo aurait démissionné car elle voulait être plus facilement éligible au poste de présidente. Si elle était élue, en étant présidente du Sénat elle aurait dû quitter le poste.
Après Arthur Robinson élu président alors qu’il était député en exercice en 1997, Christine Kangaloo aurait pu être la seconde personnalité politique à devoir quitter son poste pour devenir présidente. Le greffier par interim du Sénat a notifié tous les membres de la démission de Christine Kangaloo, son remplaçant sera élu dans la journée de mercredi 18 janvier.
Selon les médias de Trinidad-et-Tobago, la course sera entre le vice-président du Sénat le docteur Muhammad Yunus Ibrahim et l’ancien vice président Nigel De Freitas.
Source : Trinidad Express
