Ils accusent le gouvernement de traitement inhumains et gagnent le procès.
Les neufs accusé ont obtenu gain de cause, notamment parce que l’Etat n’a pas présenté de défense dans le cadre de cette affaire. Chaque accusé recevra 2 millions de dollars de la part du tribunal pour « poursuites malveillantes ».
Interrogé par une radio de Trinidad-et-Tobago ce mercredi 1er février, le commissaire par intérim des prisons Deopersad Ramoutar, a toutefois assuré que les accusations portées étaient fausses.
Pour justifier ses propos, le commissaire a affirmé que si des traitements inhumains étaient pratiqués lors de l’incarcération de personnes, d’autres prisonniers se seraient plaints, hors les neuf hommes accusés du meurtre sont les premiers à se plaindre de leur traitement.
Les accusés de leur coté ont confirmé leur plainte en détaillant quelques exemples de traitement comme le placement de sel à la place du sucre dans leur thé, l’incapacité de pratiquer leur foi (l’islam) et les accusés affirment avoir été témoins de viols dans l’établissement carcéral.
Deopersad Ramoutar rétorque que les nombreuses ONG qui inspectent le système carcéral de Trinidad-et-Tobago n’ont jamais reporter de cas de traitements inhumains. L’association des officiers de prison a cependant admis qu’il y avait de nombreuses conditions de travail compliquées depuis plusieurs mois.
Elle a toutefois corroboré les propos du commissaire en affirmant que les accusations des accusés étaient fausses. « En regardant la situation… Je ne peux m’empêcher de dire que les agents devraient également poursuivre l’Etat parce que nous sommes imposés aux conditions extrêmes comme les détenus », a déclaré Ceron Richards président de l’association.
Source : Trinidad Express
