Les compagnies aériennes des Antilles vont devoir augmenter le prix des billets, ceci rapidement. Avant le rush des vacanciers.
Air Caraïbes, Air Antilles, prises à la gorge. Une augmentation importante du prix du kérosène vient d’être appliquée rétroactivement au 3 juin 2022 aux compagnies aériennes qui sont basées ou fréquentent régulièrement les Antilles françaises (Air Caraïbes, Air Antilles, Corsair, Air France).
L’augmentation imposée par la Société anonyme de raffineries aux Antilles (SARA) est de 15%.
La conséquence de cette hausse c’est une hausse probable rapidement des prix des billets d’avions et peut-être une réduction du nombre de vols Paris-Antilles pour éviter le plus souvent possible de faire le plein en Guadeloupe ou Martinique…
La Fédération Nationale de l’Aviation et ses Métiers (FNAM) a dénoncé le 13 juin dans un communiqué l’augmentation du prix du kérosène et son application de manière rétroactive par la SARA sans concertation. Elle dénonce aussi l’attitude non citoyenne de la SARA qui va obliger les compagnies aériennes à des pratiques pollueuses. Elle prévoir une augmentation importante des prix des prestations aériennes en période où les vols sont multipliés et le nombre des passagers important.
En effet, la Société anonyme de la raffinerie des Antilles (SARA) a augmenté le prix du kérosène pour les avions de 15% avec un effet rétroactif au 3 juin 2022.
Qu’est-ce que cela veut dire ? Les compagnies aériennes qui s’approvisionnent en Guadeloupe ou en Martinique (au premier chef Air Caraïbes et Air Antilles) vont devoir payer 15% de plus sur les pleins de carburant déjà effectués depuis le 3 juin (et nous sommes le 17 juin !).
Nul doute qu’elles sont répercuter, surtout pour ce qui concerne les compagnies basées aux Antilles, Air Caraïbes et Air Antilles ces prix puisqu’elles sont captives… elles ne peuvent, sauf à perdre du temps (et des clients) en allant faire le plein dans certaines îles… que d’augmenter de 15% les prix des billets d’avion, pour un simple Fort-de-France/Pointe-à-Pitre ou Pointe-à-Pitre/Fort-de-France.
Attendons-nous au pire !
Comment les compagnies peuvent-elles éviter cette hausse ?
. Elles peuvent faire le plein au départ de Paris. Ce qui entrainera une hausse du poids de l’avion, donc une surconsommation et une inévitable hausse de la pollution. Bravo la SARA !
. L’autre solution envisagée est de faire le plein en République dominicaine où les charges sont moins importantes. Mais cela demande de détourner des avions vers cette destination et donc diminuer le nombre de places sur chaque avion…
André-Jean VIDAL
Le communiqué de la FNAM :