Transport. La nouvelle taxe aérienne ne sera pas appliquée Outre-mer et en Corse

L’Assemblée nationale a approuvé dans le cadre de l’examen du projet de budget l’augmentation de la fiscalité sur le transport aérien proposée par le gouvernement. Cependant, elle ne sera applicable que pendant un an et les territoires français insulaires et ultramarins en sont écartés.

L’amendement du gouvernement qui alourdit d’un milliard d’euros la fiscalité du transport aérien entrera en vigueur le 1er janvier 2025. Il a été adopté avec 99 voix pour et 78 contre, les députés du camp gouvernemental et de la gauche votant pour, le RN et ses alliés contre. La taxe est validée pour une application d’un an seulement.

Entre autres élus, Christian Baptiste, Olivier Serva, Elie Califer, Max Mathiasin, députés de Guadeloupe, Béatrice Bellay, Marcellin Nadeau, Jean-Philippe Nilor et Jiovanny William, de la Martinique, tout comme Jean-Victor Castor et Davy Rimane, pour la Guyane, ont soutenu la défense de la continuité territoriale tout au long des débats, demandant d’écarter les régions ultramarines du dispositif. Les députés corses ont fait de même.

Le nouveau dispositif va hausser les tarifs de la taxe sur les billets d’avion. Pour les vols en classe économique, ce sera de 2,60 euros par passager à 9,50 euros, pour une destination européenne, de 7,50 euros à 15 euros pour les destinations intermédiaires, et de 7,50 euros à 40 euros pour les destinations lointaines, a commenté le rapporteur général du Budget, Charles de Courson (Liot).

Des hausses sont de même prévues pour la classe affaires, de 20 à 30 euros pour les destinations européennes, de 63 à 80 euros pour les destinations intermédiaires et de 63 à 120 euros pour les destinations lointaines.

Air France, Air caraïbes et French Bee ont déjà répercuté la hausse sur leurs tarifs 2025…

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