Transport. Air Antilles et Air Guyane en grève à partir du 14 juillet

Les relations entre Eric Koury, PDG de la Compagnie Aérienne Inter Régionale Express (CAIRE) composée d’Air Antilles et d’Air Guyane, et son personnel se sont encore dégradées.

Le bras de fer entamé il y a quelques mois se traduira, à partir du 14 juillet et jusqu’au 19 juillet par une grève des pilotes, les personnels navigants commerciaux (PNC) devant suivre le mouvement. D’autant que sans pilote, leur fonction est un peu… compromise.

Que s’est-il passé ? Patron aux méthodes de management sans concession, selon les salariés, Eric Koury n’aurait pas respecté un accord signé fin décembre 2022 en catastrophe pour éviter de laisser les avions au sol en période de vacances scolaires, donc de déplacement des populations en quête de lieux de villégiature.

En mai 2023, les PNC avaient écrit un courrier à leur patron pour se plaindre que le protocole de fin de conflit ne serait toujours pas appliqué. Pire même : la gouvernance de l’entreprise demanderait de revenir sur certains points.

Sur 26 réunions programmées pour négocier l’accord d’entreprise, 6 ont bien eu lieu dans des conditions difficiles. 

Que demandent les personnels des deux compagnies ? Ue augmentation de salaires de 15%. Que répond Eric Koury ? Il est prêt à monter jusqu’à 1%. Les personnels réclament aussi la régularisation du 13e mois 2022 et du salaire minimum mensuel garanti (SMMG).

Et puis, la désignation d’un PDG qui ne soit pas actionnaire de la compagnie. Exit Eric Koury ? On peut en douter !

Cette fois-ci, face au risque de dépôt d’un préavis de grève, Eric Koury a menacé de déposer le bilan si les syndicats passaient à l’action. Menace semble-t-il récurrente.

Ce qui n’a pas empêché les personnels de déposer leur préavis d’autant qu’il ont une parade à la menace : faire grève sur une durée indéterminée.

Comment feront-il pour compenser le manque de salaires ? Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a créé un fonds de solidarité pour les pilotes grévistes, directement prélevé sur son budget.

Et les PNC ? Pour eux, ce serait plus compliqué. C’est pourquoi ils attendent la semaine prochaine pour décider de la marche à suivre.

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