Sophie Charles, présidente de la Communauté de Communes de l’Ouest guyanais (CCOG) a réuni les maires des 8 communes et ensemble ont tenu à s’exprimer sur la situation difficile que vivent les habitants de l’Ouest et ont demandé une vraie prise en compte des enjeux guyanais dans le dossier d’Air Guyane.
« Les maires de la CCOG rappellent que le trafic aérien d’Air Guyane concerne à 90% leur territoire, excepté la desserte sur Camopi. Des maires inquiets à plusieurs niveaux : tant sur le plan économique que social.
Cette situation fait peser sur leur territoire un risque d’enclavement long et coûteux, si aucune offre choisie ne vient à répondre aux problèmes des populations de l’Ouest, fragilisées depuis le début du conflit social au sein de la compagnie Caire, exploitante des marques Air Guyane Express et Air Antilles Express. Et comme un malheur ne vient jamais seul, cette menace aérienne tombe en pleine saison sèche. »
Les maires restent très attentifs quand à la décision finale du tribunal de commerce de Pointe-à-Pitre et s’expriment d’une seule voix pour que « la rupture de liaisons que nous subissons actuellement ne puisse plus perdurer. Il en va de la vie quotidienne de ces communes enclavées. »
Les élus de l’Ouest se disent « prêts à discuter avec celui qui leur donnera toutes les garanties de l’existence d’une société dirigée par des Guyanais, avec des actionnaires guyanais, du personnel déjà en place et surtout une entreprise guyanaise qui puisse rétablir et assurer la pérennité de la continuité territoriale. »