Transat Jacques Vabre : suspense à tous les étages

Toujours menés par le Maxi Edmond de Rothschild, les Ultimes retrouvent des vitesses à la hauteur de leurs performances habituelles, alors que les Ocean Fifty ralentissent à mesure de leur entrée dans la zone de convergence intertropicale. Côté monocoques, les flottes se livrent à une véritable bataille.

Ultime : dans l’hémisphère Sud

Depuis hier soir, les maxi trimarans sortent de la bataille aux réglages qu’ils menaient dans la zone de convergence intertropicale depuis deux jours. Les quatre Ultimes en tête retrouvent peu à peu des vitesses moyennes plus hautes. Le Maxi Edmond de Rothschild s’est échappé le premier, après être entré en tête dans le Pot-au-noir avec une avance de près de 300 milles le jour d’avant.

Banque Populaire XI, SVR – Lazartigue et Actual Ultim 3 évoluent dans son sillage, avec encore un peu moins de vent. Ces latitudes, synonymes de conditions erratiques, n’ont pas été clémentes avec les duos en tête de la Transat Jacques Vabre.

Imoca : jeu de marquage
Le skipper guadeloupéen Rodolphe Sépho, à bord de La Mie câline.

La flotte des 60 pieds continue de glisser vers le Sud, et désormais même vers l’Ouest.

Après une longue descente le long des côtes africaines pour aller chercher une dépression thermique, le groupe de tête a empanné et commence un long bord de tribord à la recherche de la porte d’entrée du Pot-au-noir.

Les conditions sont plus légères, forçant les duos à sans cesse être concentrés sur les réglages de voiles, de foils, le matossage. Les prochains milles s’annoncent donc encore sportifs à bord ! Chacun tente de réduire l’écart latéral, quand il mène la danse, pour ainsi réduire les risques en marquant l’avantage. Un jeu de chassé-croisé qui modifie le classement en permanence !

Ocean Fifty : concours de gain au programme

La flotte des 50 pieds est joueuse. Les sept équipages s’affrontent, à tour de rôle, souvent en duel de vitesse. C’est à leur tour d’aborder le Pot-au-noir et les options ne sont pas aussi tranchées qu’en Ultime. « Nous faisons du plein sud pour se positionner par rapport à une ligne tropicale, explique Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires en peloton). Nous avons déjà un repère d’éléments à éviter sur la route, donc c’est plutôt déjà orienté. »

Groupe GCA-1001 sourires, de Gilles Lamire et Yvan Bourgnon.

Primonial conserve sa première place, alors que Koesio et Solidaires en Peloton – ARSEP, dans son tableau arrière, réduisent l’écart. Plus à l’Est, CGA – 1001 Sourires et Arkema 4 semblent avoir pris une autre décision en optant pour une route plus directe, mais plus incertaine du fait de l’épaisseur du Pot-au-noir dans cette zone. Si les conditions leur permettent une traversée rapide, cela pourrait à nouveau bousculer l’ordre du classement. En attendant, les nerfs des duos sont à nouveau mis à vif. 

Class40 : énième ralentissement

Après une très belle négociation du passage des Canaries par le groupe de tête, les 40 pieds voient les milles défiler sous les étraves et glissent le long des côtes. Les empannages continuent de rythmer la course d’une flotte très regroupée et les conditions météorologiques à venir ne feront qu’accentuer la tendance. Les premiers devraient être ralentis alors que les poursuivants continueront de toucher du vent.

Classement

Etabli, ce mardi 16 novembre, à 6 heures.

  • Class40 : Redman, Volvo, Banque du Léman. Groupe G2C-La Martinique est à la 28e place avec Jean Edouard Criquioche et Eric Baray.
  • Ocean Fifty : Primonial, Koesio, Solidaires en peloton (Thibaut Vauchel Camus/Frédéric Duthil)
  • Imoca : LinkedOut,Apivia,Charal. Damien Seguin et Benjamin Dutreux sont à la 10e place sur Groupe Apicil. La Mie câline est avec 15e place avec Arnaud Boissières et Rodolphe Sépho.
  • Ultimes : Maxi Edmond de Rothschild, Banque Populaire XI, SVR – Lazartigue.
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