Partie de Fort-de-France, le 30 novembre la flotte composée de 30 bateaux de la classe Imoca, engagée dans la course transatlantique en solitaire jusqu’à Lorient, s’attache à contourner l’anticyclone pour bénéficier des dépressions qui viennent des États-Unis.
Au quatrième jour de navigation, en raison des conditions Météo, la tête de flotte et les premiers IMOCA à dérives ont même commencé à bifurquer vers l’Est dans le fameux couloir qui va leur permettre de traverser l’Atlantique. Après trois premiers jours au près, dans un vent instable, il faudra désormais composer avec les dépressions. À chaque skipper de mettre le curseur au bon endroit, entre ceux qui souhaitent préserver leur bateau, ceux qui ont un objectif de performance ou ceux qui veulent emmagasiner de l’expérience.
Deux autres dépressions à venir
Des conditions qui devraient être propices à de hautes vitesses. « Entre lundi matin et mardi, il peut y avoir de très beaux runs », souligne Christian Dumard, météorologue de la course. Le record de milles parcouru en solitaire à bord d’un monocoque en 24 heures est actuellement de 536.81 milles. Un record établi par Alex Thomson (Hugo Boss) en 2017, toujours à battre !
Dans la foulée, deux autres dépressions accompagneront les skippers. La dernière, qui se formera en fin de semaine prochaine, en entraînera une autre, secondaire, avec en son centre « un noyau de mer » particulièrement virulent. « Les bateaux de tête seront passés mais pour ceux qui sont derrière, ce sera peut-être un peu juste, analyse le spécialiste météo. Ils seront peut-être obligés d’attendre. » Une course contre-la-montre est donc déjà engagée, garantissant une belle semaine de course au cœur de l’Atlantique.
Classement Retour à la base
Etabli, dimanche 3 décembre à 12 heures :
1. For The Planet, Sam Goodchild
2. Paprec Arkéa, Yoann Richomme
3. Charal, Jérémie Beyou
4. Holcim-PRB, Nicolas Lunven
5. Groupe Dubreuil, Sébastien Simon
