Dans les quatre classes qui composent la Transat Jacques Vabre 2021, tout peut encore arriver. En multicoque comme en monocoque, les leaders n’ont pas cédé leur place et donnent du fil à retordre à leurs poursuivants qui se battent pour réduire l’écart.
En mer, la bataille fait rage. Sur terre, l’accueil des skippers se prépare : le village d’arrivée à Fort-de-France a été inauguré ce samedi.
Le match n’est pas fini en Class40
La flotte touche maintenant les alizés de Nord-Est vers la destination d’arrivée. Redman et Volvo se suivent de près. Les cartes ont été redistribuées dans le paquet des poursuivants. La Manche #EvidenceNautique et Lamotte Module Création, par exemple, sont relégués vers les dixièmes positions, quand Guidi et Croatia Full of Life, sont quant à eux remontés en troisième et quatrième places. Dans cet alizé, chacun a son coup à jouer. Le match est loin d’être fini.
Imoca : chacun son tour
Après les Ocean Fifty et Ultime, ce sont les Imoca qui ont suivi cette valse d’empannages sportifs le long de la zone interdite. Le trio LinkedOut – Apivia – Charal mène la danse. Les écarts se sont resserrés à la marque de parcours, avec Initiatives-Cœur et Arkéa-Paprec, leurs poursuivants.
En milieu de flotte, ce sont Corum l’Epargne et 11th Hour Racing Team Mālama qui marquent la séparation entre le groupe de devant et celui de derrière. Ils n’ont pas encore contourné Fernando de Noronha, mais devraient y parvenir dans la journée.
Ultime, le potentiel est exploité
Côté multicoques, les sensations sont à la glisse. Cette Transat Jacques Vabre aura été l’occasion de passer six fois l’Equateur pour Tom Laperche et François Gabart (SVR-Lazartigue). La Martinique se rapproche, la chaleur à bord l’annonce : « Niveau rationnement tout est ok pour nous, c’est surtout la chaleur qui nous gêne… Mais, comme nous allons assez vite c’est plutôt ventilé », a indiqué Tom Laperche.
Les équipages se donnent à fond pour réduire l’écart devant et prendre de l’avance sur les concurrents de leur catégorie, mais ils ont également l’œil sur les Ocean Fifty et les surveillent. Tom Laperche ajoutait : « Nous avons hâte d’arriver, il y a des chances que les Ocean Fifty arrivent avant nous, mais nous allons essayer d’arriver dans la nuit de mardi à mercredi en Martinique. Le bateau est vraiment top, 820 milles en moins de 24 heures : il a un grand potentiel ! Dans les mois qui viennent SVR – Lazartigue va être encore plus rapide ».
Ocean Fifty : tout peut encore arriver
Il reste 675 milles pour le leader de la classe, Primonial, à parcourir jusqu’à la ligne d’arrivée. Koesio (Erwan Le Roux et Xavier Macaire) s’accroche derrière : tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie, tout peut encore arriver sur ces trimarans ultra-légers et très rapides. Erwan Le Roux confirme : « Il nous reste encore un deuxième passage de Pot-au-noir, et quelques petits coups à jouer sur nos camarades. Primonial est très rapide, cela nous pousse dans nos retranchements pour trouver le moyen d’aller encore plus vite. »
La flotte des 50 pieds s’étalant sur 500 milles est la plus groupée des quatre catégories.
Classement
Etabli ce dimanche 21 novembre, à 8 heures
- Class40 : Redman, Volvo, Guidi. Premier de sa catégorie, Redman est attendu à Fort-de-France, mardi 30 novembre, à 20 heures. Jean-Edouard Criquioche et Eric Baray sont à la 31e place sur Groupe G2C-La Martinique.
- Ocean Fifty : Primonial, Koesio, Leyton. Primonial est attendu à Fort-de-France mercredi 24 novembre. A la 5e place, Solidaires en peloton, de Thibaut Vauchel Camus et Frédéric Duthil.
- Imoca : LinkedOut, Apivia, Charal. LinkedOut est attendu à Fort-de-France, le 25 novembre. Damien Seguin et Benjamin Dutreux sont à la 13 place sur Groupe Apicil. A la 15e place, le duo Arnaud Boissières/Rodolphe Sépho, sur La Mie câline.
- Ultime : Maxi Edmond de Rothschild, Banque Populaire XI, SVR – Lazartigue. Premier de la flotte, Maxi Edmond de Rothschild est attendu à Fort-de-France, ce mardi.
