La question du tourisme est prégnante. La Guadeloupe est un archipel et si l’on veut y accéder il n’y a que deux solutions : le bateau ou l’avion. A l’initiative de la Région Guadeloupe un premier séminaire s’est tenu autour du transport aérien et de son impact sur le tourisme mardi 15 octobre au siège du Comité du Tourisme des Îles de la Guadeloupe (CTIG).
L’occasion de présenter l’état des lieux du transport aérien en Guadeloupe et d’engager des échanges constructifs entre les parties prenantes pour réfléchir aux scénarios de développement du secteur aérien et du tourisme qui sont étroitement liés.
Ils étaient une quarantaine, élus de la Région, représentants du CTIG, de la Chambre de commerce et d‘industrie des îles de Guadeloupe (CCI-IG), de Grand Port maritime de Guadeloupe (GPMG), de l’aéroport international Guadeloupe-Maryse Condé, des compagnies aériennes pour trois heures de discussions autour d’une problématique commune : l’aérien et le développement du tourisme.
Sheilah Rampath, présidente de la Commission tourisme de la Région :
La Guadeloupe est superbement positionnée au centre de l’arc de la Caraïbe. Ses attraits touristiques tiennent à sa diversité de paysage et sa richesse patrimoniale et culturelle.
De plus, des infrastructures de santé de niveau européen et une sécurité garantie assurent des séjours sans troubles.
Rodrigue Solitude, directeur général par intérim du CTIG :
La Guadeloupe accueille plus de 2 millions de visiteurs grâce à son aéroport international et près d’un million de plus avec ses infrastructures portuaires.
Le lien entre aérien et maritime se faisant naturellement grâce aux paquebots de croisière basés à Pointe-à-Pitre le temps de la saison, de novembre à avril. Les passagers en provenance d’Europe et des Etats-Unis (voire du Canada) débarquent des avions et prennent place dans les navires de croisière pour une semaine sur l’eau.
D’où l’importance de l’aérien sur le développement de la croisière.
Marc Gauthier, directeur de la prospective du GPMG :
La croisière est l’une des composantes de la filière tourisme avec les flux aériens. Flux qui pourraient, avec la menace d’augmenter les taxes aériennes pour dissuader les touristes d’utiliser l’avion, gros pollueur, se tarir.
En effet, le gouvernement Barnier a mis dans le budget pour 2025 une nouvelle taxe qui pourrait augmenter de 80 euros le prix d’un billet d’avion Paris-Guadeloupe (prix moyen 1 000 euros).
Patrick Vial-Collet, président de la CCI-IG :
Marc Rochet, président d’Aérogestion, était en visioconférence. Ancien PDG de Minerve, d’Air Liberté, Air Littoral, directeur général d’Air Caraïbe et de French Bee, c’est un spécialiste chevronné, il a travaillé avec ses équipes sur l’étude qui a été présentée dans le séminaire.
Marc Rochet :