Réuni à la Dominique, le conseil des ministres du Tourisme de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales (OECO) a réaffirmé la nécessité d’une liaison (aérienne ou maritime) entre les îles de la Caraïbe pour un nouvel élan touristique.
Le Conseil des ministres de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales reconnaît que la région a été en proie à des tarifs aériens élevés et à une mauvaise liaison intrarégionale. Une situation qui a été encore aggravée par la pandémie de Covid-19.
La liaison limitée entre les îles de la Caraïbe a contribué « au coût élevé des voyages intrarégionaux, ce qui entraîne la perte d’opportunités économiques dans les secteurs du voyage et du commerce », soulignent les ministres.
Le transport régional,
essentiel pour l’économie
Disposer d’un transporteur régional est de la plus haute importance pour les États membres de l’OECO. Les voyages intrarégionaux ont représenté au moins 25 % des arrivées dans la région, surtout au second semestre, lorsque les États membres de l’OECO organisent des festivals et des événements majeurs. Le Conseil de ministres souligne les contributions directes, indirectes et induites importantes que les voyages et le tourisme ont sur leurs économies, l’emploi et les recettes publiques.
Quels engagements ?
Considérant que les voyages régionaux sont un pilier stratégique du développement économique durable, le Conseil des ministres a décidé de :
- réengager les efforts pour plaider d’urgence en faveur d’un transporteur régional afin de faciliter la demande de voyages intrarégionaux
- faciliter les possibilités d’interligne entre les transporteurs aériens
- s’engager à explorer avec le secteur privé un service de ferry rapide inter-îles financièrement viable qui faciliterait également la circulation des biens, des services et des personnes, à un rythme plus rentable tout en faisant progresser le régime de libre circulation de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales