D’après le texte de Shakespeare et la musique de Purcell, le metteur en scène Antoine Herbez a adapté un classique. Un songe d’une nuit d’été est programmé à L’Artchipel-Scène nationale, ce samedi 12 mars, à 19 heures.
Parce qu’Hermia refuse d’épouser Demetrius malgré la loi suprême qu’on lui impose, parce qu’elle aime Lysandre et qu’elle est aimée de lui, le jeune couple décide de fuir à travers les bois qui jouxtent la ville d’Athènes. Demetrius suit le couple. Helena, amoureuse éconduite, suit Demetrius.
Les quatre amants s’enfoncent et se perdent dans une forêt peuplée de fées et d’esprits sur lesquels règnent Titania et Oberon, eux-mêmes en pleine querelle.
A la croisée des arts
« Chacune des mises en scène est un chantier qui permet l’infini d’une lecture à chaque fois renouvelée, commente Antoine Herbez, metteur en scène. Il faut avoir une part d’inconscience et de rêve pour s’y essayer. Je l’ai tenté, avec Un Songe d’une nuit d’été, pièce de jeunesse de Shakespeare. J’aime cette pièce, je l’ai toujours aimée. Je l’ai appréhendée avec une adaptation qui écourte une partie de l’œuvre, celle des artisans, pour me concentrer sur les jeux de l’amour, multiples et éternels, excessifs et dissonants, qui sont au cœur de cette comédie. »
A la croisée des arts, l’adaptation d’Antoine Herbez propose une scénographie tout en mouvement, avec des costumes inspirés par la nature, des voix lyriques, des chants en anglais. Une lecture plus moderne d’un texte classique à découvrir sur la scène de L’Artchipel.
