Lancé le 15 mars, en Guadeloupe, le festival Cri de femmes tient sa promesse d’offrir un espace à toutes les expressions artistiques pour célébrer la femme. Dire ses maux, ses joies, ses victoires…
Ce samedi 25 mars, le festival Cri de femmes nous convie au théâtre pour le solo en scène de – et avec – Darline Gilles. Entre théâtre et performance corporelle, l’auteure et comédienne haïtienne livre en public des « choses qui ne se disent pas ». Harcèlement moral, mère dépressive, post-partum… Avec un titre volontiers provocateur, Le Journal d’une garce révèle au grand jour ce que chacune sait, vit, subit, redoute…, mais confie au silence. Darline Gilles se porte volontaire pour faire sauter le verrou.
« Entendre d’autres femmes en parler. »
« Ce spectacle est inspiré de mon expérience personnelle, explique Darline Gilles. J’y aborde des thèmes graves… et intimes parce que j’aurais aimé entendre des femmes témoigner de leur expérience sur ces sujets avant de les vivre. »
Pour son nouveau séjour en Guadeloupe, Darline Gilles présentera pour la première fois sa pièce de théâtre, Le Journal d’une garce, qu’elle améliore progressivement, au fil de représentations. Après le festival Cri de femmes, la pièce poursuivra son chemin dans l’Hexagone.
Une voix plurielle pour les femmes
« Ce spectacle très important pour moi dans les propos qu’il porte, confie Darline Gilles, qui a été journaliste en Haïti avec l’association Publicad’Elles. Aujourd’hui, je poursuis ma mission féministe à travers le théâtre et l’écriture. »
Installée depuis trois ans en France hexagonale, Darline Gilles explore parallèlement l’écriture cinématographique avec des projets de courts métrages à développer.
Cécilia Larney
