Gabriel Jean-Marie, militant communiste, à la tête de la Confédération Générale du Travail de la Martinique (CGTM) à la suite de Ghislaine Joachim-Arnaud, conduit la liste Combat Ouvrir – Faire entendre la voix des travailleurs aux élections territoriales des 20 et 27 juin.
Seule liste à se présenter avec ses propres forces, Combat Ouvrier –Faire entendre la voix des travailleurs n’est ni une composante, ni une alliance, ni une coalition.
Agé de 62 ans, Gabriel Jean-Marie se présente lui-même comme un « travailleur engagé dans la classe ouvrière » qui « milite pour les travailleurs ». Une candidature qui permet aux travailleurs « d’occuper le terrain politique ». Il s’agit, pour les travailleurs, de « défendre un programme politique simple : s’impliquer partout où des décisions sont prises et ont un impact sur leur quotidien ». Pour Gabriel Jean-Marie, « le devoir de Combat Ouvrier, en tant qu’organisation communiste, c’est d’aller au-devant des travailleurs et de leur expliquer le fonctionnement de la société ».
La voix de ceux qui n’ont pas de voix
Gabriel Jean-Marie est tête de liste de la section Fort-de-France. A ses côtés, on retrouve :
- Louis Maugée, ancien employé de la Caisse générale de la Sécurité sociale, militant syndical, pour la section du Centre
- Marie-Hellen Marthe-Dite-Surelly, secrétaire-générale de la CGTM Ouvriers agricoles, pour la section du Nord
- Eric Louis-Alexandre, membre de la CGTM, pour la section Sud
Au cœur du discours politique de la liste Combat Ouvrier –Faire entendre la voix des travailleurs : le camp des travailleurs. « Je suis candidat pour faire entendre le camp des travailleurs, pour appeler le maximum de travailleurs à voter pour leur camp. Nous leur disons de ne pas faire confiance à tous ces politiciens qui passent leur temps à faire de belles promesses non tenues. Nous nous adressons tout spécialement aux travailleurs, aux exploités, aux pauvres de Martinique, pour leur dire qu’ils auront, dans le cadre de ces élections, l’occasion de voter pour leur camp et d’exprimer leur méfiance vis-à-vis des candidates et candidats de toutes étiquettes qui solliciteront leur voix », explique le candidat tête de liste. Pour la liste Combat Ouvrier – Faire entendre la voix des travailleurs, il existe, d’une part « la Martinique des exploiteurs capitalistes, celle du grand patronat, de la grande bourgeoisie béké et d’autre part, la Martinique des exploités, des travailleurs, des chômeurs, des retraités, de la population pauvre ».
Rodolf Etienne