Un numéro inédit de la saison 5 des Avions du bout du monde.
Il y a des lieux sur la planète où les routes s’arrêtent et où les trains ne vont pas. Ces « bouts du monde », accessibles seulement en avion sont des territoires à découvrir dans la série documentaire, Les avions du bout du monde. Les héros sont pasteur, facteur, urgentiste et pilote. Ils exercent leur métier dans un de ces territoires du bout du monde. Dans leur quotidien, ils utilisent l’avion comme d’autres la voiture. Une vie d’aventure, proche de la nature où les pilotes décollent et atterrissent sur des pistes de fortune, parfois sur la route principale du village ou sur les étangs gelés. Dans un monde où tout doit être disponible, joignable et accessible en quelques heures, ces héros des temps modernes préfèrent l’humilité d’une vie rythmée par les affres de la météo, pour mieux se sentir vivre.
Saül, Maripasoula, Saint-Laurent du Maroni, Grand-Santi…
Recouverte à 90 % par la forêt amazonienne, la Guyane ne pourrait pas se développer sans le soutien précieux d’une petite compagnie aérienne, Air Guyane. Ici, de nombreuses bourgades sont encore très isolées. Certaines, qui ne sont pourvues d’aucune route, sont à plusieurs heures voire plusieurs jours de pirogue de la ville la plus proche. Un voyage long, fatigant, et surtout dangereux. Le fleuve Maroni, qui délimite la partie ouest de la Guyane, est capricieux.
Pour de nombreux habitants, Air Guyane est le seul moyen de se déplacer pour faire ses courses, se soigner… Raymond Cazal, enfant du pays et pilote pour la compagnie depuis 10 ans, vient en aide aux populations enclavées. Du simple approvisionnement au transport des écoliers, Raymond permet chaque jour à des centaines d’habitants de Saül, Maripasoula, Saint-Laurent ou Grand-Santi de se déplacer. Son avion est devenu le meilleur rempart contre l’isolement.
Mardi 5 juillet, à 21 heures, sur France 5