Sept ans après le Brexit, les habitants doivent composer avec les conséquences de leur choix et des désillusions tenaces.
La ville de Boston est cernée par les champs du Lincolnshire, surnommé le jardin du Royaume-Uni. Blé, légumes et fleurs cohabitent sur des milliers d’hectares. Mais Boston n’est pas seulement connue pour la qualité de ses bulbes ou de ses choux. Depuis 2016, elle est aussi la championne du Brexit. Boston, petite ville du Lincolnshire, à l’ouest de l’Angleterre avait voté à 75 % pour la sortie de l’Union européenne et gagné ainsi ce nouveau nom de baptême, « Brexitland ».
Sept ans plus tard, le doute a saisi « Brexitland ». Les habitants doivent composer avec les conséquences de leur choix et des désillusions tenaces. Une pandémie, une crise énergétique et quelques gouvernements plus tard, le Brexit n’a pas résolu les problèmes des habitants. Le « Bregret » (mélange de « Brexit » et « Regret ») gagne du terrain… Pire, ce vote alimente une défiance envers la classe politique et accentue une fracture entre travailleurs migrants et locaux.
Jeudi 4 juillet, à 13 heures sur Arte