Teddy Riner, le retour du patron

Le patron du judo, c’est lui, fini de rire. Photos DR

Le décuple champion du monde de judo vit sur un nuage. Le Guadeloupéen Teddy Riner, 31 ans, 132 kg de muscles à la pesée, était aux Masters de Doha (Qatar) et il s’impose en finale face au russe Inal Tasoev, numéro 3 mondial. C’est la victoire de la reconquête, toute en force et détermination.

Cette troisième journée des Masters du judo de Doha a été marquée pour le retour du champion habissois, Teddy Riner, s’imposant dans tous ses combats et remportant la seule médaille d’or chez les garçons pour l’équipe de France de judo.

Affûté !

C’est un Teddy Riner, amaigri de près de 30 kilos, bien en jambes, alerte. Un combattant bien affuté, très mobile et d’attaque que nous avons retrouvé, pratiquant un judo explosif, les jambes très actives et bien placées. Il fait tout pour faire oublier son passage à vide de l’an dernier, au Tournoi de Paris et championnats de France par équipe à Brest. Deux défaites, après plus de dix ans de domination.

Le champion est de retour et déjà il impressionne. Il a encore une fois montré qu’il est le patron dans sa catégorie de + 100kg. Une belle victoire pour la suite, pour la confiance.

Dans sa tête, la course est enfin lancée pour les Jeux de Tokyo (23 juillet au 8 aout 2021, au Japon) pour aller chercher une troisième médaille d’or olympique au pays du judo et du Soleil levant. Son ultime objectif, l’or de Tokyo. Pour cela le champion doit retrouver ses marques. Avec les techniciens de l’INSEP, il travaille sur les aspects physique, mental et corrige sa technique de prise et son déplacement sur le tatami.

Puissance, force,
détermination

Le colosse Guadeloupéen détient à ce jour le meilleur palmarès du judo mondial. Il est double champion olympique, décuple champion du monde en individuel et cinq fois champion d’Europe.

À Doha, le champion a montré sa puissance, sa force et sa détermination à tous ses concurrents et les observateurs présents. Il se sent mieux. Il a fait la différence en s’imposant. Il est dans une constance. Il ne peut que progresser.

Alfred JOCKSAN

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