Syndicat de l’eau : Josette Borel-Lincertin sceptique…

La présidente du Conseil départemental, Josette Borel-Lincertin, « prend acte
de l’annonce ce vendredi par le préfet de Région de la promulgation sous 15 jours
de la loi votée définitivement cette semaine au Parlement afin de créer une Autorité
unique de gestion de l’eau et de l’assainissement en Guadeloupe. »

La présidente du Département rappelle que « la voie parlementaire choisie pour créer cette autorité sous la forme d’un syndicat mixte ouvert (SMO) n’était pas celle qui avait sa préférence. Pour autant, au regard de l’impossibilité de trouver un consensus guadeloupéen sur la gouvernance de l’eau, malgré des mois de débats et de discussions, elle reconnaît l’intérêt de cette loi qui ouvre la perspective de pouvoir engager rapidement les travaux de préfiguration en vue de créer au 1e septembre 2021 un SMO associant dès le départ l’ensemble des communautés d’agglomération compétentes en matière d’eau potable et d’assainissement. »

Un choix curieux…

« Le Département, dit encore Josette Borel-Lincertin, y prendra toute sa part, en cohérence avec les efforts considérables qu’il a consentis dans le domaine de l’eau potable depuis 2015.

Josette Borel-Lincertin souhaite cependant exprimer deux préoccupations au
regard de la méthode retenue par l’Etat à ce stade.
« J’observe d’une part que le Gouvernement fait le choix curieux de prolonger l’existence du SMO initié le 4 mars dernier par les élus locaux en commission départementale de coopération intercommunale. Il prend ainsi le risque de troubler l’opinion publique dont une bonne part a pourtant déjà compris que ce SMO local formellement créé ce jour par arrêté du préfet est une fiction qui ne se réalisera pas dans la mesure où il sera supplanté par celui créé par la force de la loi dès sa promulgation. »

Sceptique… et vigilante

D’autre part, la présidente du Département affirme : « Je ne peux qu’exprimer mon scepticisme quant au choix du Gouvernement de placer la préfiguration de la future autorité unique sous le pilotage de la conférence territoriale de l’action publique (CTAP) qui, certes, rassemble les collectivités concernées, mais qui s’est affirmée tout au long de cette crise de l’eau davantage comme une instance de concertation que comme une instance de décision. En témoignent les nombreuses réunions qui n’ont jamais permis d’aboutir à des conclusions opérationnelles en matière de gouvernance de l’eau. »

La présidente du Conseil départemental précise qu’elle « sera donc à la fois particulièrement vigilante quant à l’organisation de ce travail de préfiguration et particulièrement exigeante quant à son efficacité, comme le seront les Guadeloupéens. »

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