Si le président du Parti de la réforme progressiste, Asiskumar Gajadien, a pris la parole la semaine dernière pour critiquer la politique financière du président de la République surinamaise Chandrikapersad Santokhi, le Parti de la réforme progressiste a tenu à calmer le jeu en annonçant qu’il n’y avait pas de « tensions » au sein du parti.
Mardi 4 avril, c’est le parlementaire Mahinder Jogi qui a rappelé que le parti gardait son unité.
Pourtant, le président du parti n’a pas pris le dos de la cuillère pour critiquer la politique financière du gouvernement en affirmant qu’elle n’entrait pas « dans la philosophie du parti », notamment les choix effectués afin de freiner les taux de change.
Asiskumar Gajadien estime que la politique financière du gouvernement ressemblerait à une dictature.
Le président a également été attaqué dans le discours de d’autres membres du parti qui lui ont demandé de faire preuve de « plus de leadership » dans le cadre de certains dossiers.
Mardi, le parlementaire Mahinder Jogi a pris le costume de pompier en admettant que ses collègues auraient « dérapé » dans leur propos, car le président est le président de tous les Surinamais et pas uniquement le président du parti.
Source : Waterkant
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