Suriname. La jeunesse veut une éducation sans châtiments corporels

L’Institut d’études supérieures et de recherche a organisé un symposium, vendredi 22 juillet 2022 au complexe de l’Université Anton de Kom du Suriname sous le thème « Eduquer avec amour, compréhension et patience ; un appel à l’action ».

Au cours de ce symposium, de nombreux représentants de la jeunesse surinamaise ont été invités à débattre sur l’idée d’une éducation sans châtiments corporels.

La conférence-débat était organisée par la fondation Children and Youth, qui souhaite la disparition de la pratique au sein de l’éducation au Suriname.

Les élèves de l’université Anton de Kom se sont séparés en quatre équipes pour participer au débat. Les quatre équipes ont été guidées par Sylvia Jacobi. Les jeunes ont également débattu sur le projet de loi Jacobi qui concerne les châtiments corporels.

L’exercice avait également pour but d’apprendre aux étudiants à préparer un débat, depuis la phase de recherche et au niveau de la formulation des arguments. Ils ont été évalués sur leur coopération et l’exécution de leur discours dans les temps.

Les débats ont été classés en quatre parties : Donner une gifle pédagogique pour le bien de l’enfant, Les châtiments corporels devraient être interdits, L’éducation autoritaire ne fonctionne plus, Un parent qui frappe n’est pas qualifié pour être un parent.

Chaque affirmation a été débattue par les différentes équipes, qui devaient expliquer pourquoi elles étaient pour ou contre chaque affirmation. L’équipe qui a remporté le concours a obtenu 3 000 dollars surinamais, les 2e, 3e, et 4e ont reçu 2 000, 1 400 et 1 000 dollars du Suriname.

Source : Waterkant

Lien : https://www.waterkant.net/suriname/2022/07/25/jongeren-debatteren-over-opvoeding-zonder-lijfstraffen/

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