Suriname. Condamnés par la justice mais éligibles !

Pour la présidente du parti DA ’91, Angelic Del Castilho, l’Assemblée nationale du Suriname aurait dû refuser les candidatures aux élections parlementaires et présidentielles, aux hommes politiques qui ont été condamnés sur le plan national ou international.

Etant donné que les personnes condamnées peuvent être élues, la présidente et femme politique surinamaise a lancé un appel à la population en leur demandant de ne pas voter pour des candidats condamnés lors des prochaines élections qui auront lieu en 2025. 

Angelic Del Castilho estime que les parti politiques qui élisent une personne ayant un casier judiciaire à leur tête sont des partis pour lesquels les surinamais devraient s’abstenir de voter. « C’est une chose dont on devrait s’occuper », a-t-elle affirmé lors d’une intervention médiatique ce lundi 16 octobre 2023. Elle a affirmé que son parti se différenciera des autres partis en présentant une liste de 51 « Surinamiens solides, experts et authentiques ». 

Le parti politique du VHP avait récemment proposé une modification de l’article de loi 92 de la constitution surinamaise afin d’interdir les candidatures de personnes condamnées sur le plan national et international aux élections présidentielles.

Leur proposition de loi, validée par Angelic Del Castilho, empêchait aux personnes ayant un casier judiciaire d’être présidente ou vice-présidente du Suriname. Cette loi si elle était adoptée, empêcherait à Desi Bouterse, ancien président du Suriname, et à Ronnie Brunswijk, d’exercer ses fonctions de vice-président car ils sont tous les deux recherchés par Interpol. 

Source : Waterkant 

Lien : https://www.waterkant.net/suriname/2023/10/16/del-castilho-niet-stemmen-op-partijen-die-mensen-met-strafbladen-kandidaat-stellen/

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​