Suriname. 20 ans ferme en appel pour Desi Bouterse coupable de 15 meurtres

L’ancien président du Suriname, Desi Bouterse, a finalement été condamné à vingt ans de prison ferme après un long procès, plus de quarante ans après les faits.

L’homme politique a été reconnu coupable des meurtres de quinze opposants politiques durant le mois de décembre 1982. Le procès qui a pris fin mercredi était l’appel de la sanction qui avait été prononcée en première instance au cours de l’année 2019. Jeudi 21 décembre 2023, le président actuel du Suriname a réagit à cette décision en affirmant que « les lois doivent être respectées ». 

Le président du Suriname a affirmé qu’il était temps que l’ancien président du Suriname aille en prison pour les crimes commis. Selon lui, l’ancien leader du pays peut encore demander une grâce, qui doit être déposée dans les huit prochains jours (soit dans les sept prochains jours jeudi date du discours du président). Cette grâce sera alors accordée ou non par le président de la République lui-même. 

Interrogé sur la possibilité que cela se produise, le président a botté en touche en affirmant qu’il « attendait que la demande soit faite » pour se prononcer. Lors de son intervention Chan Santokhi a affirmé que l’ancien président Desi Bouterse ne devrait pas tenter de fuir le Suriname et devrait se rendre aux autorités de manière paisible.

Les quinze victimes de meurtres étaient des hommes politiques, avocats, journalistes et militaires surinamais connus pour être opposés à la politique de Desi Bouterse. 

Source : Waterkant 

Lien : https://www.waterkant.net/suriname/2023/12/21/santokhi-geen-andere-keuze-dan-dat-bouterse-binnenkort-de-gevangenis-ingaat/

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