Les nouvelles technologies font plus que jamais exploser la sédentarité. Comment inverser la tendance ?
Augmentation du temps d’écran, robotisation à outrance, règne de la voiture, livraison à domicile… Avec l’explosion des nouvelles technologies, la place de l’activité physique, chez soi, au travail ou sur le temps de loisirs, continue de régresser.
À l’échelle mondiale, 38 % de la population adulte est en deçà des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Ce chiffre est deux fois plus élevé dans les pays développés. Si l’on connaît les effets bénéfiques indéniables de l’exercice sur le corps et sur l’esprit, il est souvent difficile de résister à la tentation – bien naturelle – du moindre effort. Comment remettre nos sociétés en mouvement de manière durable ?
L’action publique, nerf de la guerre
Les initiatives ne manquent pas pour aider à retrouver le goût de l’exercice et améliorer notre compréhension de ses effets bénéfiques. De Copenhague jusqu’en Tanzanie, en passant par Strasbourg, ce documentaire explore les travaux de chercheurs, médecins, et même urbanistes ou concepteurs de jeux vidéo – au cœur du marché florissant des « exergames » – qui développent des pistes passionnantes. Mais, dans une société où la sédentarité est largement liée aux conditions de vie et au niveau de ressources, le nerf de la guerre reste l’investissement des États à travers des politiques publiques ambitieuses.
De l’école aux maisons de retraite
Dans ce domaine, la Finlande, qui promeut le sport à l’école et jusqu’aux maisons de retraite, s’impose comme un exemple à suivre. En France, depuis 2016, les médecins ont la possibilité de prescrire à leurs patients atteints d’affection de longue durée une activité physique, à faire valoir dans les clubs et les associations sportives.
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