Trente ans après sa mort, le poète et militant guadeloupéen Sonny Rupaire n’est pas tombé dans l’oubli. Capesterre Belle-Eau lui rend hommage ce vendredi 5 novembre.
Memwa Soni Ripè est un temps fort du programme Kapèstè kilti an mouvman, lancé le 30 octobre par la Ville de Capesterre Belle-Eau.
Grâce aux panneaux installés, le public pourra découvrir des textes de Sonny Rupaire, mais aussi des éléments biographiques. Son enfance, marquée par la mort de sa mère, ses périodes d’exil en Algérie, à Cuba, les combats qui ont animé ce militant anticolonialiste, né le 7 novembre 1940, à Pointe-à-Pitre.
De l’UTA à l’ULPG
Surnommé « Camarade Max », Sonny Rupaire a participé à la création de l’Union des travailleurs agricoles de Guadeloupe (UTA), le premier syndicat guadeloupéen, en 1971, puis jusqu’au début des années 1990, à l’Union Générale des Travailleurs Guadeloupéens (UGTG), au Syndicat Général de l’Education en Guadeloupe (SPEG), à l’Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe (UPLG).
Le poète, mort le 25 février 1991, a légué plusieurs textes qui font écho encore aujourd’hui. Cette igname brisée qu’est ma terre natale, recueil de poèmes bilingue date de 1971.
Exposition d’ouvrages de Sonny Rupaire, témoignages, présentation de L’éveil à la poésie par Marie-Noëlle Recoque et musique sont prévus, ce vendredi 5 novembre.
A Capesterre Belle-Eau, vendredi 5 novembre à 18 heures, place de la mairie.