Selon une étude réalisée par Hélios, 55 % des comptes communs sont ouverts par des hommes et la majorité des dépenses quotidiennes est gérée par les femmes.
L’amour, c’est fabuleux. Les premiers rendez-vous, un mariage de rêve, peut-être même des enfants et… le premier compte commun. Difficile d’y couper, tant ses avantages sont évidents : pas de calculs d’apothicaires à grand renfort de tickets de supermarchés précieusement conservés, ni de fastidieux tableaux alignant dans de savantes colonnes les dépenses de Madame et celles de Monsieur.
Pour autant, le compte commun est-il vraiment un garant de l’équité et d’une parfaite égalité au sein du couple ?
Un pot commun alimenté à hauteur de 1174€ chaque mois
Selon l’étude menée par Helios, les couples disposant d’un compte commun s’en servent principalement pour régler les dépenses collectives (loyer, nourriture, vacances, crédits…) plutôt que les dépenses personnelles. Cette caisse commune est alimentée chaque mois à hauteur de 1174 euros en moyenne, contre 1700 euros pour un compte personnel.
Les femmes gèrent majoritairement les dépenses courantes
Bien que ce soient en majorité les hommes qui ouvrent les comptes communs (55 %), ce sont généralement les femmes qui tiennent les cordons de cette bourse commune et s’occupent des finances de la vie quotidienne : la santé (70 % de dépenses en plus effectuées par les femmes), les factures Internet et téléphonie (respectivement +96 % et +40 %), les courses et les animaux domestiques (+32 %) ou encore les impôts (+10 %).
On pourrait analyser ces données comme l’illustration d’une forme de pouvoir des femmes au sein du couple. En vérité, les femmes gèrent moins le patrimoine que le budget du quotidien. Autant de charge mentale supplémentaire dans des existences déjà bien surchargées, et de déséquilibre de patrimoine en cas de séparation.
Et les hommes ?
Les hommes, quant à eux, s’occupent des dépenses liées aux divertissements et, plus largement, celles qui sortent de l’ordinaire. Ils utilisent la carte du compte commun pour payer l’addition au restaurant ou les achats high-tech (60 % de dépenses en plus), les factures automobiles (de +40 à +100 % sur le carburant, l’entretien, les locations…), les consommations dans les bars, clubs et autres lieux de loisirs (+47 % à +58%)…