Artiste, conférencière à ses heures, auteure de podcast, Florence Naprix reste résolue à porter la cause des femmes par toutes les voies possibles.
Son podcast original (Re)belle est la bête et ses différentes réalisations préfigurent ce que seront ses prochaines actions portées par un par une ambition : l’« Empowerment » au féminin, la prise de pouvoir que doivent opérer les femmes sur leur vie (et plus, si affinités !). Une résolution réaffirmée en ce début d’année. « Il est indéniable que les choses ont changé depuis les années 1950 sur la place des femmes, concède Florence Naprix. Les femmes ont acquis plus de droits, mais il y a plein de choses qui reculent et beaucoup d’autres à réinventer. Il y a encore énormément de travail. Des initiatives naissent de part et d’autre, c’est très bien, mais il faut surtout qu’elles essaiment. Je ne veux pas que certain.e.s ne se sentent pas concernés. Ce qui me tient à cœur, c’est que tout le monde comprenne qu’il a quelque chose à en dire, à y faire, un regard particulier à y porter. »
Un spectacle et des ateliers à venir
Un chantier herculéen auquel Florence Naprix continuera d’apporter sa contribution. Fer de lance de ses actions, le podcast (Re)belle est la bête, né pendant le confinement pour interroger les relations hommes-femmes, les violences conjugales…, adoptera, en 2024, plusieurs déclinaisons.
« (Re)belle est la bête va devenir un label incluant le podcast, la TEDx, le spectacle sur lequel je travaille pour 2024, ainsi que des ateliers que je prépare, annonce Florence Naprix. L’année 2024 sera riche ! »
Auprès des associations qui accompagnent les femmes, mais aussi des plus jeunes, des scolaires, Florence Naprix nourrira la réflexion sur la place des un.e.s et des autres au sein du couple, de la société… « Il faut inciter les plus jeunes à s’interroger sur ces questions et à prendre position, indique-t-elle. Notre façon de voir le monde et de le façonner est une démarche qui doit démarrer le plus tôt possible. »
Cécilia Larney
